Avis de tempête sur Bradford & Bingley

Le grand acteur du financement immobilier au Royaume-Uni accuse des charges exceptionnelles qui plombent son bénéfice. Le titre chute de 23% à la Bourse de Londres.

Après la banque de Newcastle, Northern Rock, menacée de faillite et aujourd'hui à vendre, c'est au tour d'un autre grand acteur du financement immobilier outre-manche, Bradford & Bingley, de piquer du nez.

Son titre a perdu ce mercredi 23,12% à 187 pence à la Bourse de Londres après l'annonce d'une dépréciation de 94 millions de livres (126,6 millions d'euros) sur ses actifs jugés les plus risqués portant ses charges exceptionnelles en 2007 à 226 millions de livres, faisant plonger le bénéfice annuel de 247 à 126 millions.

Les dépréciations concernent pour plus des deux tiers des véhicules d'investissement structurés (SIV) et pour le reste des crédits titrisés (CDO). Une conséquence de la crise actuelle des marchés et des banques amorcée cet été par celle du subprime, ces crédits immobiliers à risque aux Etats-Unis.

Bradford & Bingley n'est pas seul à boire le bouillon ce mercredi à la Bourse de Londres. Il entraine dans sa chute des titres comme celui de l'établissement financier Alliance & Leicester.

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