Décidément, les établissements financiers ont une bien étrange conception de la transparence financière depuis le début de la crise des "subprime". Citigroup vient, dans les faits, de passer par l'intermédiaire d'une agence de notation pour communiquer sur les premiers montants de sa facture.

Ainsi, la banque américaine a confirmé l'information de Moody's selon laquelle elle mettait la rondelette somme de 3,4 milliards de dollars à disposition de six de ses véhicules d'investissements exposés aux crédits immobiliers à risque (les fameux SIV). Selon l'agence, il ne s'agit pas d'une injection immédiate mais d'un engagement à recapitaliser ces produits si leur valeur de marché venait à se rapprocher de zéro.

Un bon point suffisant aux yeux de Moody's pour gratifier la politique de couverture du groupe de la notation suprême AAA. Au total, les six SIV renforcés représenteraient un montant total de créances de 47 milliards de dollars.

La nouvelle ne semble en tout cas pas avoir particulièrement rassuré les investisseurs si l'on en croit le recul de 0,65% à 26.04 dollars de l'action à 18h.