Londres continue de soutenir un rapprochement entre EDF et British Energy

Le ministre britannique de l'énergie juge toujours le rachat de British Energy par EDF comme "l'option la plus raisonnable".

Après l'échec début août de l'offre d'EDF sur le groupe nucléaire British Energy, le gouvernement britannique continue d'apporter son soutien à un rapprochement avec l'électricien français. Dans un entretien au Financial Times ce lundi, le ministre britannique de l'Energie Malcolm Wicks affirme ainsi qu'un accord entre Bristih Energy et EDF constitue "l'option la plus raisonnable".

Le ministre affirme en outre que Londres est "très fortement engagé" dans les négociations, mais l'avenir de British Energy se trouve "dans ses propres mains". Le gouvernement britannique joue néanmoins un rôle clé dans ce dossier puisqu'il détient l'équivalent de 35,2% du capital du groupe nucléaire.

Pour l'instant, EDF reste sur sa position annoncée au début du mois d'août c'est-à-dire avoir échoué "pour le moment" à conclure un accord d'acquisition avec British Energy, en raison d'un désaccord sur les conditions financières. Mais l'électricien français pourrait envisager de relever son offre afin de convaincre les grands actionnaires, qui avaient mis leur veto lors de la première proposition.

Son partenaire, le britannique Centrica, qui devait reprendre une participation de 25% en cas de rachat de British Energy par EDF, se dit également toujours intéressé. En l'absence d'EDF, Centrica envisage même une fusion avec son compatriote.

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