Aussitôt dit, aussitôt fait. A peine trois mois après avoir fait part de son intention de se défaire de ses couvertures sur l'or, le géant canadien Barrick Gold vient d'annoncer qu'il avait racheté tous ses contrats sur le métal jaune ... alors qu'il se donnait initialement un an pour le faire. Il faut dire qu'à la vitesse à laquelle les cours s'envolent, il y avait urgence. Aujourd'hui encore le prix de l'once a taquiné les 1.200 dollars à Londres.
Habituellement ces couvertures permettent aux miniers aurifères de se protéger contre la baisse des cours en vendant leur production à un prix fixe. A l'inverse, quand les cours du métal précieux sont à la hausse, comme c'est le cas en ce moment, ces couvertures se révèlent être de vrais boulets financiers.
Mais il peut se révéler très onéreux de s'en délester. Pour ce faire, Barrick Gold avait, début septembre, levé 5,1 milliards de dollars via notamment une augmentation de capital. Si une partie seulement de cette somme devait permettre à Barrick Gold de détricoter ses couvertures, il se peut - vu l'urgence - qu'il y ait consacré un peu plus que prévu. Quoi qu'il en soit, cette opération confirme en tout cas que le géant aurifère ne voit pas les cours se déprécier de si tôt. Son cours de bourse non plus. Son annonce lui a permis de s'adjuger aujourd'hui 6,73 %.
Economie de guerre : Nexter se dit capable de fabriquer 12 canons Caesar par mois
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !