Avis de sécheresse sur les actions

La décollecte constatée depuis mi-janvier sur les fonds monétaires ne s'est pas faite au profit des marchés boursiers.

A force d?entendre dire que l?abondance des liquidités disponibles constitue un facteur de soutien du compartiment des actions, on finirait par y croire? si la réalité n?était pas tout autre. En l?occurrence, la décollecte constatée depuis mi-janvier sur les fonds monétaires ne s?est pas faite au profit des marchés boursiers.

Contrairement aux idées reçues, l?envolée des principaux indices de part et d?autre de l?Atlantique au cours des dix derniers mois n?a pas été accompagnée d?un redémarrage des volumes d?échanges. Pis, ces derniers auraient plutôt tendance, en tout cas à Paris, à se tarir depuis mi-octobre. Mais qui a donc profité de la fuite de capitaux pour un montant voisin de 600 milliards de dollars enregistrée sur les encours monétaires aux Etats-Unis ?

Selon les équipes d?Invesco, « les institutions n?ont investi sur les actions que très marginalement ». Et cela au profit de la dette obligataire, notamment émise par les entreprises. Sans doute parce qu?une société, même associée à des titres de créances risqués comme les « high yield », a beaucoup moins de chance de se retrouver en situation de défaut que de décevoir sur ses perspectives de résultats.

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