Le gendarme boursier américain, la SEC, Securities and Exchange Commission, a élargi ce lundi son interdiction des ventes à découvert sur 31 actions. Des valeurs financières oubliées lors de la première liste présentée vendredi mais aussi des sociétés non financières mais qui réalisent une partie importante de leur chiffre d'affaires en accordant des prêts.
Sont notamment concernés deux des géants industriels américains: General Electric et General Motors. Le conglomérat GE a dégagé 14% des ses revenus du deuxième trimestre grâce à sa branche GE Money. Quant au premier constructeur automobile américain, il détient toujours 49% de GMAC.
Emboîtant le pas de la Financial Services Authority (FSA), son homologue britannique, la Securities and Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, avait interdit vendredi les ventes à découvert sur les actions du secteur bancaire. Cette mesure, en vigueur immédiatement, concerne 799 titres d'institutions financières. Elle prendra fin en principe le 2 octobre au soir mais pourra être prolongée. En France, l'AMF, l'autorité des marchés financiers, leur a en partie emboîté le pas.
Spécialité des fonds spéculatifs, la vente à découvert consiste à emprunter une action dont on pense que le prix va baisser et à la revendre, avec l'espoir d'empocher une forte plus-value au moment où il faudra la racheter pour la rendre. Elle aurait alimenté les plongeons de certains titres ces dernières semaines et a déclenché l'ouverture d'une enquête du ministère de la justice de l'Etat de New York.
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