Wendel : S&P dégrade la note en catégorie "junk"

L'agence Standard & Poor's (S&P) a abaissé la note long terme du groupe Wendel de BBB- à BB+, la ramenant ainsi en catégorie "spéculative" (junk). Le titre perd plus de 9%.

 Très mauavise nouvelle pour le holding Wendel, propriété d'Ernest Antoine-Seillière. Standard & Poor's Ratings Service a annoncé jeudi avoir abaissé la note long terme du groupe Wendel de BBB- à BB+, la ramenant ainsi en catégorie "spéculative" (dite junk), et l'avoir placée sous surveillance avec implication négative, ce qui signifie qu'elle pourrait être à nouveau réduite.  La note court terme est ramenée de A-3 à B.

L'agence justifie cette décision dans un communiqué par "la baisse continue des marchés actions et l'impact défavorable immédiat sur le ratio 'loan-to-value' de Wendel, sur la base des valorisations instantanées". Andreas Kindahl, analyste de S&P, ajoute que le climat actuel sur les marchés à "dégradé le profil financier de la société au-delà de ce qui est tolérable pour une notation en catégorie d'investissement". Il admet néanmoins que la situation de liquidité de Wendel reste forte, grâce à une maturité moyenne de la dette élevée et à une trésorerie importante.


De son côté Wendel déclare dans un communiqué qu'il "regrette" la décision de S&P, prise "dans un contexte de crise mondiale marquée par la volatilité extrême des marchés financiers". Le groupe ajoute que "cette décision repose essentiellement sur l'évolution d'un ratio basé sur des cours de bourse instantanés, alors que la stratégie industrielle et la structure financière de Wendel sont de long terme". Il assure que "cette décision n'a pas de conséquence sur le modèle opérationnel et financier de Wendel, aucune incidence sur ses financements actuels, sur leurs coûts ou sur leurs échéances dont les principales s'échelonnent entre 2011 et 2017."

En Bourse, le titre n'échappe pas à la nouvelle dégringolade des marchés. Ce vendredi, il perd plus de 9% à 43,14 euros. Depuis le début de l'année, il a cédé 56%. 

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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les agences et leurs notes "réfléchies, pensées, autorisées dans des cercles du même nom, comme disait Coluche" feraient bien d'aller à la pêche au lieu de vouloir se faire croire de leur importance

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