Le secteur du luxe suscite la défiance des analystes, PPR plonge

Deustche Bank et Oddo Securities estiment que l'activité du secteur du luxe est entrée en ralentissement et annoncent donc une année 2009 difficile. Les deux brokers ont abaissé leur objectif de cours sur LVMH, PPR et Hermès. PPR plonge notamment de plus de 9% ce jeudi.

Séance difficile ce jeudi pour le secteur du luxe alors que plusieurs brocker ont dégradé leur recommandation et objectif de cours sur les valeurs du secteur. Deutsche Bank estime ainsi que le luxe va connaître la pire année de son histoire en 2009, et a par conséquent abaissé ses prévisions de bénéfice par action de 17% pour l'année prochaine et de 23% pour 2010.

De son côté, le bureau d'analyse Oddo Securities annonce l'abaissement de 17% en moyenne de ses objectifs de cours sur les valeurs du luxe, en jugeant le secteur "entré en ralentissement, avec une visibilité très limitée sur fin 2008 et sur 2009". Dans une note, l'intemédiaire explique qu'"une inflexion de la croissance organique sur les niveaux des dernières crises n´est plus à exclure. Les révisions de résultats sont toutefois atténuées par l´embellie du contexte monétaire".

De fait, Deutsche Bank reste à conserver sur LVMH et PPR, mais a abaissé ses objectifs de cours sur ces deux valeurs, respectivement de 70 à 60 euros et de 80 à 50 euros. PPR plonge ce jeudi de 9,89% à 40,70 euros tandis que LVMH cède 2,92% à 51,59 euros. Le broker reste à vendre sur Hermès mais abaisse l'objectif de cours de 72 à 63 euros. Le titre Hermès résiste toutefois, avec un léger gain de 1,01% à 93,94 euros.

Pour sa part, Oddo ramène l'objectif de cours de LVMH de 80 à 74 euros, celui de Christian Dior de 68 à 64 euros (le titre décroche de 5,92% à 45,15 euros) et celui de Hermès de 65 à 60 euros.

Du côté des valeurs européennes du luxe, Deutsche Bank a aussi abaissé ses objectifs de cours sur Richemont (de 66 à 58 francs suisses), sur Swatch (de 298 à 260 FS) et sur Burberry (de 490 pence à 400). Pour Oddo,  l'objectif de Swatch est réduit de 290 à 260 francs suisses, celui de Richemont de 76 à 62 francs suisses, celui de Tod's de 40 à 37 euros, celui de Bulgari de 6,20 à 5,10 euros et celui de Burberry de 390 à 350 pence.



 

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Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Je ne vois pas pourquoi la demande de " luxe" fléchirait. Tous ceux qui sauront profiter de la crise pour s'enrichir dans des proportions importantes voudront commencer ou continuer à consommer du " luxe", tous produits confondus. Il y a toujours un...

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