Le secteur financier est sous pression. On attend en effet cette semaine la publication des résultats des banques françaises et de l?assureur Axa. Société Générale perd ainsi 4,97% à 23,90 euros et signe la plus forte baisse du CAC pour la deuxième journée consécutive. Axa recule de 2,5% à 11,10 euros et Dexia de 2,17% à 2,25 euros. BNP Paribas cède 2,14% à 25,40 euros et Crédit Agricole abandonne 1,14% à 8,06 euros.

Le secteur automobile reste également attaqué, alors que le marché est suspendu à la décision du gouvernement américain sur Chrysler et General Motors. Il doit décider aujourd?hui si les deux constructeurs sont assez viables pour continuer à recevoir l?aide de l?Etat. A Paris, Renault se replie de 3,89% à 15,09 euros, Peugeot perd 1,21% à 13,93 euros et Michelin affiche un recul de 1,36% à 30,13 euros.

ArcelorMittal est mal orienté. Le titre abandonne 3,68% à 19,12 euros. Selon le producteur australien Onesteel, les prix de l?acier devraient toucher leur plus bas niveau en 2009 alors que la production est en baisse.

Egalement dans le rouge, L?Oréal affiche un repli de 1,91% à 51,84 euros. Le groupe de cosmétiques a publié hier soir après la clôture ses résultats 2008. Ils ressortent légèrement inférieurs aux attentes. Le bénéfice opérationnel recule de 3,6% à 2,7 milliards d?euros. L?Oréal n?a pas donné de prévisions chiffrées pour 2009.

Sanofi-Aventis, pour sa part, cède 1,21% à 45,85 euros. Le groupe pharmaceutique s?apprêterait à racheter le numéro un brésilien des génériques, Medley.

EDF recule légèrement de 0,29% à 31,19 euros. Son concurrent espagnol, Iberdrola, a publié des résultats 2008 inférieurs aux attentes.

Il n?y a aucune valeur dans le vert ce matin sur le CAC 40. Pour trouver quelques hausses, il faut chercher en sur le reste du SRD. Ainsi, Steria bondit de 5,34% à 10,20 euros. La SSII a annoncé une croissance organique de 0,9% en 2008 et s?attend à une marge opérationnelle supérieure à ses objectifs.

A l?inverse, Haulotte chute de 7,22% à 3,34 euros. Le spécialiste de nacelles a enregistré une baisse de 26,7% de son chiffre d?affaires en 2008 et a renoncé à faire des prévisions pour 2009 en raison du manque de visibilité.

Fort repli également pour Ciments français, dont la cotation, suspendue hier, a repris. Le titre décroche ce matin de 7,29% à 61,51 euros. Le conseil d?administration du cimentier a accepté le principe d?une fusion avec sa maison-mère, l?italien Italcementi.

Du côté des marchés pétroliers, les cours du brut restent stables. Le baril de WTI s?échange contre 36,49 dollars et celui de Brent de la mer du Nord vaut 43,50 dollars. Sur le marché des devises, l?euro poursuit sa baisse face au billet vert et passe nettement sous le seuil de 1,27 dollar à 1,2610 dollar.
(également disponible en vidéo sur votre site latribune.fr)