ArcelorMittal prend la tête des hausses du CAC à la mi-journée avec un bond de 5,75% à 18,70. Le groupe a annoncé hier son intention de fermer temporairement trois hauts fourneaux supplémentaires en Europe, dont celui de Florange en France.

C'est l'ensemble des valeurs industrielles qui a le vent en poupe, alors même que les annonces de réduction de production et de chômage technique se multiplient: Lafarge prend 4,35% à 35,13 euros et Saint Gobain 2% à 23,91 euros.

Schneider Electric gagne 2,25% à 52,45 euros. Alstom progresse de 2,15% à 43,21 euros. Le groupe a annoncé hier un contrat avec la RATP qui devrait lui rapporter 640 millions d'euros.

Enfin, Vallourec prend 2% à 77,42 euros.

Renault est particulièrement bien orienté et gagne 3,2% à 22,56 euros. Le titre signe un rally impressionnant depuis le début de l'année. Rien qu'en un mois, il a progressé de 110% !

Le reste du secteur automobile évolue toujours dans le vert, confirmant sa hausse d'hier. Peugeot prend 2,4% à 17,90 euros. Et Michelin est stable à 34,38 euros. Hier, le titre a signé la plus forte progression du CAC.

Le secteur financier poursuit quant à lui son rebond : Dexia enregistre une hausse de 3,75% à 2,74 euros. BNP Paribas prend 1,67% à 34,98 euros. Crédit Agricole gagne 2,5% à 9,66 euros. Société Générale affiche une progression plus modeste de 0,6% à 34,40 euros.

Hors CAC 40, Natixis avance de 2,75% à 1,53 euro. Et l'assureur Axa affiche un bond de 5,6% à 10,70 euros.

Hors CAC 40 toujours, Rhodia s'envole de 12,65% à 3,87 euros. Le PDG du groupe annonce une amélioration sensible de ses performances au deuxième trimestre, après un premier trimestre "très faible". De plus, le groupe de chimie a renégocié sa ligne de crédit.

On passe aux baisses. C'est GDF Suez qui signe le plus fort repli du CAC de ce début de journée, de 4,25% à 23,86 euros. Il se pourrait que les marchés n'apprécient pas les révélations du site du journal Libération. Selon lui, la rémunération de Jean-François Cirelli, vice-président du groupe, a presque triplé en 2008.

Sa filiale, Suez Environnement, cède 1,16% à 11,90 euros. Et EDF se replie de 1% à 31,60 euros.

Un appel à la grève concerne le secteur de l'énergie aujourd'hui en France.

Pernod-Ricard poursuit son repli entamé hier après l'annonce d'une augmentation de capital. Le groupe de spiritueux perd 2,6% à 40,28 euros.

Sanofi-Aventis recule de 1,4% à 41,40 euros. Le groupe pharmaceutique a confirmé le rachat du fabricant brésilien de médicament générique Medley pour 500 millions d?euros.

Et, comme hier, les valeurs dites "défensives" sont à la traîne. Essilor abandonne 1,25% à 30,17 euros, France Télécom recule de 0,85% à 16,83 euros et Danone de 0,6% à 36,70 euros.

Hors CAC 40, Kaufman et Broad limite ses pertes à 0,69% à 8,80 euros. Le promoteur immobilier a accusé un déficit de 2,7 millions d?euros au premier trimestre de son exercice 2008/2009.

Quant à Havas, il chute de 3,5% à 1,99 euro. Le titre est pénalisé par une baisse de recommandation de Goldman Sachs.

Pour finir, comme d'habitude, un détour par les marchés pétroliers et les devises. Le baril de WTI américain continue sa progression à 50,73 dollars et celui de Brent de la mer du Nord vaut 52,73 dollars.

L'euro vaut 1,3279 dollar.

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