La Bourse de Paris renoue avec les 3.000 points soutenue par les valeurs bancaires

Après avoir débuté sur une note prudente, la Bourse de Paris a pris nettement le chemin de la hausse, dépassant le cap des 3.000 points à midi. Le CAC 40 s'avance à 3.027 points en hausse de 1,82% grâce notamment aux valeurs bancaires.

Le secteur financier est bien orienté, dans le sillage de Goldman Sachs qui a publié hier soir de bons résultats pour son premier trimestre. La banque américaine annonce un bénéfice net de 1,8 milliard de dollars, un chiffre largement supérieur aux attentes. A Paris, les valeurs du secteur réagissent très bien. Dexia s'envole 9,61% à 3,06 euros devant Société Générale (+9,36) à 38,5 euros et Crédit Agricole à 10,62  euros (+8,37%). De son côté, BNP Paribas progresse de 8,18% à 38,23 euros tandis qu'Axa gagne 6,64% à 11,55 euros. Hors CAC 40, Natixis 13,35% à 1,79 euro.

ArcelorMittal progresse de 3,04% à 19,83 euros, après avoir pris plus de 8,9% jeudi.

Le secteur automobile résiste, alors que le titre General Motors a pourtant chuté hier soir à Wall Street. La perspective d'une faillite du constructeur américain se rapproche en effet de plus en plus. Du coup, le secteur automobile a aussi été sanctionné à la Bourse de Tokyo. Mais à Paris, Renault (+0,4% à 22,75 euros) parvient à se maintenir dans le vert et Peugeot prend 1,73% à 18,82 euros. En revanche, Michelin recule de 2,76% à 34,58 euros et subit le plus fort repli du CAC 40 en début de matinée. Le fabricant de pneus a annoncé la fermeture de son site américain Opelika qui emploie environ 1.000 personnes.

Total, la première capitalisation du CAC, pèse également sur la tendance avec une baisse de 2,12% à 36,2. Le groupe pétrolier a annoncé lundi qu'il relevait son offre de rachat sur le canadien UTS. Ce dernier avait rejeté en février la première proposition de Total qu'il jugeait trop faible.

Sur le reste du SRD, Bénéteau recule également de 3,58% à 6,71 euros. Le fabricant de bateaux doit publier ce soir après la clôture son chiffre d'affaires du premier trimestre. Il pourrait aussi supprimer 590 emplois.

Les cours du pétrole sont encore orientés à la baisse, grevés par les inquiétudes sur la demande. Le baril de WTI américain s'échange contre 49,20 dollars et celui de Brent de la mer du Nord contre 51,46 dollars. Sur le marché des devises, l'euro se rapproche de 1,33 à 1,3295 dollar.

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