Les introductions en Bourse repartent à la hausse dans le monde

Les introductions en Bourse dans le monde sont reparties à la hausse au deuxième trimestre 2009, atteignant 76, mais les perspectives restent incertaines, selon une étude Ernst & Young publiée ce mardi.

Petite reprise pour les introductions en Bourse dans le monde qui sont reparties à la hausse au deuxième trimestre 2009, au nombre de 76, indique le cabinet de conseil Ernst & Young dans une étude publiée ce mardi. Ce chiffre est supérieur à celui du premier trimestre (52), mais inférieur à celui du quatrième trimestre 2008 (78). En valeur, les introductions en Bourse au deuxième trimestre ont représenté un montant de 9,9 milliards de dollars, un montant sept fois supérieur au trimestre précédent (1,4 milliard).

L'activité reste néanmoins en chute libre par rapport au deuxième trimestre de 2008, où 269 introductions en Bourse avaient eu lieu pour 38,2 milliards de dollars. Les chiffres du deuxième trimestre 2009 doivent beaucoup à l'introduction en Bourse du groupe brésilien de cartes de crédit VisaNet, pour 3,7 milliards de dollars. Cette opération est la plus importante de l'année dans le monde et la plus grande jamais réalisée au Brésil.

Suivent, pour le trimestre, le producteur d'aluminium chinois Zhongwang Holdings (1,3 milliard de dollars) et Vodafone Qatar (0,95 milliard). Ces trois introductions en Bourse représentent 60% des capitaux levés dans le monde ce trimestre.

Les pays plus actifs sont en premier lieu la Corée du sud, comme au premier trimestre, avec dix-sept introductions en Bourse, suivie de la Chine (13) et du Canada (9). Côté secteur, c'est l'industrie (16 introductions) qui arrive en tête, juste devant les matériaux (14), la finance (10) et la haute technologie (10).

Gil Forer, responsable des introductions en Bourse chez Ernst and Young, prévient néanmoins que le contexte reste délicat et que la reprise de l'économie "prendra du temps et ne sera pas la même suivant les régions". "Le marché des introductions en Bourse suit les tendances macroéconomiques, généralement avec un temps de décalage. Historiquement, les marchés mettent au moins quatre à six semestres pour rebondir après une contraction de l'économie".

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