Légère hausse à Wall Street après la chute de la veille

Les places américaines renouent avec la hausse ce mercredi en début de séance, grâce notamment au relèvement des prévisions de croissance du FMI. Le Dow Jones progresse de 0,47% à 8.202 points, le Nasdaq prend 0,49% à 1.755 points et le S&P 500 s'adjuge 0,53% à 886 points.

Wall Street ne s'offre qu'un rebond limité ce mercredi, au lendemain d'une chute de 2%. Les marchés profitent des nouvelles prévisions de croissance mondiale du Fonds monétaire international (FMI) mais restent toutefois prudents avant le lancement de la saison des résultats du deuxième trimestre. C'est le géant de l'aluminium Alcoa qui ouvrira le bal ce soir après la clôture de la place américaine. Après trois semaines de baisse, les investisseurs cherchent désespérément des raisons d'espérer un retour rapide de la croissance. Et les spéculations sur la nécessité d'un nouveau plan de relance ne sont pas de nature à rassurer.

Trente minutes après l'ouverture des échanges, le Dow Jones progresse de 0,47% à 8.202 points, le Nasdaq prend 0,49% à 1.755 points et le S&P 500 s'adjuge 0,53% à 886 points.

Le FMI a donc revu à la hausse ses prévisions de croissance pour l'économie mondiale en 2010, conformément à ce qui avait déjà été anticipé par les marchés. L'organisme attend désormais une progression de 2,5% de l'activité l'an prochain, soit 0,6 point de plus que sa précédente prévision. Pour 2009, la contraction de l'économie est estimée à 1,4% (0,1 point de plus que l'estimation d'avril). Dans ses commentaires, le Fonds a expliqué que le pire de la crise était désormais passé, appelant toutefois à ne pas baisser la garde.

Du côté des valeurs, Google progresse de 1,06% à 400,83 dollars. Le premier moteur mondial de recherche sur Internet compte une nouvelle fois s'attaquer à Microsoft, en proposant son propre système d'exploitation. Ce dernier viendra donc concurrencer Windows, qui s'accapare aujourd'hui plus de 90% du marché, pour les ordinateurs personnels dès le second semestre 2010. Google entend ainsi poursuivre la diversification de ses activités, après avoir déjà lancé son propre navigateur Internet et son système d'exploitation pour téléphones portables. Microsoft cède de son côté 1,51% à 22,19 dollars.

Alcoa reste dans le vert ce mercredi, prenant 2,65% à 9,66 dollars. Il faut dire que l'action avait nettement reculé lundi, alors que le géant de l'aluminium devrait publier ce soir après la clôture une troisième perte trimestrielle consécutive. Des commentaires plutôt rassurants de son patron ont en outre été appréciés par les investisseurs.

Sur le secteur financier, la banques d'affaires Goldman Sachs recule de 1,32% à 140,66 dollars et son homologue Morgan Stanley prend 0,23% à 26,21 dollars. Les deux titres réagissent différemment à l'abaissement des prévisions de résultats de Bernstein. L'intermédiaire table désormais sur un bénéfice par action (BPA) de 2,92 dollars au deuxième trimestre pour Goldman Sachs, contre 3 dollars précédent. Pour Morgan Stanley, il mise sur une perte trimestrielle de 47 cents par titre, contre un déficit initialement attendu à 13 cents.

NRG Energy  grimpe de 4,94% à 23,17 dollars après que son conseil d'administration a rejeté la nouvelle offre de rachat hostile émise par Exelon (+1,72% à 48,57 dollars). Le numéro un américain de l'énergie nucléaire propose 7,45 milliards de dollars pour acquérir son concurrent, soit 12% de plus que sa première offre. En cas de succès de l'opération, la nouvelle entité deviendrait le premier producteur américain d'électricité. Cette offre, qui s'effectuera entièrement par échange d'actions, avait été lancée en novembre après le rejet d'une tentative de rapprochement amicale par la direction de NRG. Elle a été prolongée de deux mois, courant jusqu'au 21 août.

Enfin, Pepsi Bottling Group cède 0,48% à 33,49 dollars. Pourtant, le principal embouteilleur de PepsiCo, a dépassé les attentes au deuxième trimestre grâce à l'augmentation de ses prix. Ses profits ont progressé de 21% sur la période, à 211 millions de dollars. Hors exceptionnels, ils ressortent à 78 cents par action, soit 5 cents de mieux que le consensus des analystes. Le groupe est toujours la cible d'une offre de rachat de PepsiCo (-1,11% à 55,38 dollars), qui a réaffirmé ce mercredi qu'il comptait toujours mener cette opération à bien malgré le rejet de sa dernière offre.

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