Cinquième semaine de baisse à la Bourse de Paris

La Bourse de Paris termine la semaine sur un bilan clairement négatif, avec une baisse 4,37% sur cinq jours et le CAC sous les 3.000 points. Les investisseurs ont continué de prendre leurs bénéfices après le "rally" des mois derniers, mais surtout, le plongeon des cours du pétrole a pesé sur la tendance.

A l'approche des vacances, les investisseurs soldent leurs positions et prennent leurs bénéfices après la très forte remontée des marchés ces derniers mois. La Bourse de Paris a donc enregistré une cinquième semaine de baisse consécutive, avec un repli de 4,37%. Le CAC est repassé sous la barre symbolique des 3.000 points.

La dégringolade des cours du pétrole a bien sûr largement pesé sur la tendance. La semaine précédente, le brut flirtait avec les 72 dollars le baril et évoluait nettement au-dessus des 70 dollars. Mais dès lundi, la tendance s'est complètement inversée. Les cours sont tombés à 64 dollars le baril durant le week-end et n'ont cessé de plonger depuis. 62 dollars mardi, 60 mercredi et jeudi, pour finalement casser le seuil des 60 dollars. Vendredi, à la clôture, le Brent comme le WTI s'échangeaient pour 59 dollars le baril..

Evidemment, les valeurs pétrolières en ont fait les frais. Le titre Vallourec a perdu 9,5% de sa valeur en une semaine, le groupe d'exploration pétrolière CGG Veritas, coté sur le SBF 120, a chuté de près de 12% et Technip de 7,4%.

Même Total, la première capitalisation du CAC, affiche un bilan négatif de 4,6% sur cinq séances. Dans le cas du géant pétrolier, il faut tenir compte également de l'impact négatif des prévisions de l'américain Chevron.

Les valeurs liées aux matières premières, très sensibles à l'évolution des cours du brut, ont souffert elles aussi. ArcelorMittal affiche un repli de 7,11% sur la semaine et Eramet a perdu 13,2%.

Une entreprise a été particulièrement ballottée cette semaine, c'est Alcatel-Lucent. L'équipementier des télécommunications a vu sa valeur boursière fondre de 10%. Le titre a d'abord souffert d'une mauvaise recommandation de Cheuvreux et, jeudi soir, des informations de l'AFP ont mis les marchés sur la piste d'un nouveau plan de restructuration de 1.000 postes en France.

Dexia a pour sa part perdu 8% sur les cinq dernières séances. Mis à part un rebond vendredi, l'action de la banque franco-belge n'a cessé de chuter. Depuis quelques mois, elle est une habituée des variations boursières extrêmes.

Face à la volatilité extrême sur les marchés, les valeurs cycliques industrielles n'ont pas tenu le coup. Alstom abandonne 8,4% sur la semaine, Saint-Gobain 7% et Schneider Electric 3,8%.

GDF Suez (-9,4% sur la semaine) a été le centre de toutes les attentions également. Le groupe gazier a été condamné à une amende de 550 millions d'euros, tout comme son concurrent allemand E.ON pour pratique anticoncurrentielle, par l'Union européenne.

Du côté des hausses, il n'y en a que deux sur le CAC cette semaine. Capgemini est parvenu à gagner 2,4% ces cinq dernières séances, et Essilor évite de peu le repli hebdomadaire avec un petit gain de 0,2%.

Quant à l'euro, il a fait preuve de résistance face au dollar, oscillant entre 1,39 et 1,40 dollar pour un euro. Vendredi, à la clôture des marchés, il vaut 1,3923 dollar.

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Commentaires 2
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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et comme d'hab pas de résultats visibles à la pompe ! le baril à la baisse .... les pétroliers ne sont pas encore au courant ... c'est surement ça ! d'autant qu'avec tous ces départs en vacances ce serait dommage pour eux de se priver pour s'engrais...

à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Vu l'Etat des finances fédérales américaines, le pire n'est pas certain, mais il reste probable http://criseusa.blog.lemonde.fr/wp-admin/post.php?action=edit&post=140

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