Faurecia en baisse, les pertes se sont aggravées

L'équipementier automobile a creusé sa perte nette à 364,6 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année. Le chiffre d'affaires et la marge opérationnelle se dégradent aussi nettement. Mais Faurecia prévoit un retour à l'équilibre pour son résultat opérationnel au second semestre.

Faurecia affiche encore des comptes dans le rouge. L'équipementier automobile, filiale de PSA Peugeot Citroën, a confirmé ce mardi avoir enregistré une perte nette de 364,6 millions d'euros pour le premier semestre 2009. La perte nette s'est donc creusée puisqu'elle n'était que de 22,2 millions d'euros un an plus tôt.

De son côté, le chiffre d'affaires semestriel est également en baisse de 29,9% à données comparables, à 4,38 milliards d'euros. La marge opérationnelle ressort quant à elle négative à -4,3% contre +1,4% sur la période identique de 2008.

"Le premier semestre a été marqué par un recul historique de la production automobile dans le monde, qui a baissé de 34% en Europe et de 52% en Amérique du Nord", souligne Faurecia dans son communiqué de résultats. "Ce recul a impacté le chiffre d'affaires de Faurecia, entraînant une forte dégradation de la marge opérationnelle et du résultat net". "Dans ce contexte, Faurecia retient une hypothèse de recul de son chiffre d'affaires de l'ordre de 10% en Europe et de l'ordre de 35% en Amérique du Nord" pour le second semestre, ajoute le groupe.

Par ailleurs, le groupe indique également qu'il va revoir à la hausse ses objectifs d'économies pour 2009 à 700 millions d'euros, contre 600 millions fixés dans un premier temps par son plan "Challenges 2009".

Ces nouveaux efforts de réductions de coûts permettent à l'équipementier automobile de viser pour le second semestre un résultat opérationnel proche de l'équilibre et un cashflow à l'équilibre hors coûts de restructuration.

L'équipementier automobile, qui affichait une perte nette en 2008 de 547,8 millions d'euros, a aussi procédé en mai dernier à une augmentation de capital pour un montant brut de 455 millions d'euros. Cette opération doit lui permettre de résister à la crise que traverse le secteur automobile et d'assurer ses besoins de financement pour l'année en cours.

En Bourse, le titre lâche à la clôture 1,89% à 6,76 euros.


 

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