EDF signe ce lundi une des plus faibles baisses du CAC 40, dans un marché parisien en très net repli (-2,5%). Le titre résiste et ne recule que de 0,65% à 34,55 euros dans la matinée. L'action est portée à la fois par son caractère défensif et par des informations de la presse britannique.
Selon le Sunday Times, plusieurs fonds d'investissement, de fonds souverains et d'entreprises spécialisées dans les services aux collectivités seraient intéressés par le rachat du réseau de distribution d'électricité d'EDF en Grande-Bretagne dont la valeur est estimée à plus de 4 milliards de livres sterling (4,6 milliards d'euros).
EDF aurait récemment nommé Deutsche Bank et Barclays en vue de la vente aux enchères de son réseau, qui fournit environ huit millions de foyers dans l'est et le sud-est de l'Angleterre. Ce réseau est distinct de l'activité de fourniture d'énergie aux particuliers et entreprises, qui, elle, restera dans le giron du français.
L'enchère ne devrait pas commencer avant la mi-septembre mais le Sunday Times croit savoir que l'intérêt est déjà vif. Le journal cite l'agence d'investissements d'Abou Dhabi, la société Cheung Kong Infrastructure, détenue par le milliardaire hong-kongais Li Ka-shing, ainsi que trois fonds de pension canadiens: Borealis, Ontario Teachers, et Canadian Pension Plan.
Par ailleurs, d'autres sociétés seraient en discussions dans le but de former un consortium. Il s'agit de la société de services britannique Scottish & Southern, du gestionnaire des réseaux de transport d'électricité britannique National Grid, du fonds d'investissement GIP et de la société Morgan Stanley Infrastructure.
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