Wall Street recule malgré le bond du moral des ménages

Les places américaines a terminé dans le rouge ce vendredi, ne réagissant pas positivement à la hausse plus importante que prévu de la confiance des consommateurs. Le Dow Jones cède 0,23% à 9.605 points, le Nasdaq perd 0,15% à 2.081 points et le S&P 500 recule de 0,14% à 1.043 points.

Après cinq séances consécutives de hausse, Wall Street est repartie à la baisse ce vendredi. Les investisseurs n'ont donc pas réagi positivement à la hausse plus importante que prévu de la confiance des consommateurs. Il faut dire que les indices new-yorkais évoluent à leur plus haut niveau depuis dix mois et cherchent donc à reprendre leur souffle. Certains opérateurs préférant procéder à des prises de bénéfices.

A la clôture, le Dow Jones cède 0,23% à 9.605 points, le Nasdaq perd 0,15% à 2.081 points et le S&P 500 recule de 0,14% à 1.043 points.

Sur le front des statistiques, l'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan a progressé nettement plus que prévu en septembre, touchant 70,2 contre 65,7 en août. Les économistes avaient anticipé un chiffre de 67,3. Le moral des ménages est particulièrement surveillé outre-Atlantique, alors que leur consommation est le principal moteur de l'activité économique. Cet indice est donc de bonne augure pour la première économie mondiale, qui devrait normalement sortir de la récession sur cette fin d'année.

Du côté des valeurs, Motorola bondit de 8,89% à 8,68 euros. La fabricant américain de téléphones portables a présenté jeudi soir un nouveau modèle, baptisé Clip aux Etats-Unis et équipé du système d'exploitation Android de Google. Il sera commercialisé à compter du quatrième trimestre, en exclusivité chez T-Mobile USA. Il s'agit du premier combiné lancé par Motorola depuis la conclusion d'un partenariat avec Google. Il est perçu par les investisseurs comme la dernière chance du groupe pour reconquérir les parts de marché perdues face à la concurrence, la faute à ne pas avoir su innover et répondre aux nouvelles attentes des consommateurs.

FedEx grimpe de 6,44% à 77,34 dollars, après avoir indiqué qu'il tablait sur un bénéfice par action (BPA) de 58 cents au titre de son premier trimestre, clos le 31 août et dont les résultats définitifs seront publiés jeudi prochain. Pour le trimestre en cours, le géant américain de messagerie escompte désormais des profits allant de 65 à 95 cents par titre. Les analystes misent respectivement sur 43 cents et sur 70 cents. Dans le sillage de FedEx, son concurrent UPS prend 4,44% à 58,80 dollars.

Sur le secteur financier, American International Group (AIG) perd 0,74% à 37,57 dollars. L'ancien premier assureur mondial pâtit des commentaires de Wells Fargo, qui estime que le titre est surévalué. L'intermédiaire est ainsi passé à "sous performer" sur le groupe, qui ne doit sa survie qu'aux injonctions répétées et massives de l'Etat américain.

Goldman Sachs cède 0,09% à 174,71 dollars. Citigroup a revu à la hausse ses prévisions de profits de la banque d'affaires. L'établissement new-yorkais mise désormais sur un BPA de 4 dollars au troisième trimestre et de 4,75 dollars sur les trois mois suivants. Ses précédentes estimations s'élevaient respectivement à 3,20 et à 4,25 dollars.

Morgan Stanley progresse de 0,70% à 28,84 dollars après avoir annoncé que John Mack allait quitter son poste de directeur général. Il conservera en revanche ses fonctions de président du conseil d'administration. Par ailleurs, Citigroup a relevé son objectif de cours sur la valeur, passant de 30 à 33 dollars. L'intermédiaire a également revu à la hausse ses prévisions de résultats pour 2010 et 2011.

Delta Air Lines laisse 0,47% à 8,06 dollars. Selon la chaîne de télévision publique japonaise NHK, la première compagnie aérienne mondiale, depuis le rachat de sa compatriote Northwest, aurait entamé des discussions avec Japan Airlines. Delta discuterait d'une entrée dans le capital de son homologue japonais, actuellement en difficultés. Cette opération, d'un montant estimé à plusieurs centaines de millions de dollars, permettrait au groupe américain de devenir le premier actionnaires de Japan Airlines.

Le fabricant de semiconducteurs National Semiconductor plonge de 6,01% à 15,01 dollars, après avoir pourtant annoncé des résultats supérieurs aux attentes. Le groupe a ainsi dégagé un bénéfice net de 30 millions de dollars lors de son premier trimestre, soit 13 cents par action. Les opérateurs n'attendaient que 6 cents de profits par titre. Son chiffre d'affaires a chuté de 32%, à 314 millions de dollars, mais est ressorti au-delà du consensus (300 millions). Sur le même secteur, le numéro un mondial Intel se replie de 1,27% à 19,51 dollars, alors que Roth Capital est passé de "conserver" à "achat" sur le titres.

Toujours du côté des recommandations, Colgate-Palmolive s'adjuge 2,76% à 75,25 dollars. Goldman Sachs est passé à "achat" sur le titre, relevant son objectif de cours à 85 dollars. En revanche, le groupe de médias CBS cède 1,55% à 11,77 dollars et le distributeur d'électronique grand public Best Buy recule de 3,23% à 39,72 dollars. Les deux groupes ont été victimes d'une dégradation d'objectif de cours.

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