Wall Street termine en légère hausse après le discours d'Obama

Les places américaines poursuivent leur consolidation ce lundi, en l'absence d'actualités fortes. Le Dow Jones gagne 0,22% à 9.627 points, le Nasdaq progresse de 0,52% à 2.092 points et le S&P 500 prend 0,63% à 1.049 points.

Après avoir passé une partie de la journée dans le rouge, Wall Street est repartie à la hausse, portée en particulier par la forte progression de General Electric (+4,91% à 15,39 dollars). En l'absence d'actualités fortes, les marchés sont cependant restés hésitants, poursuivant en début de séance la consolidation entamée vendredi dernier après cinq séances consécutives de hausse. Le discours de Barack Obama sur les conséquences de la crise financière n'a pas vraiment influé sur les marchés.

A la clôture, le Dow Jones gagne 0,22% à 9.627 points, le Nasdaq progresse de 0,52% à 2.092 points et le S&P 500 prend 0,63% à 1.049 points.

Un an après la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, qui a fait vaciller la finance mondiale, Barack Obama a averti ce lundi qu'il ne permettrait pas un retour des comportements du passé. Pour ce faire, le président des Etats-Unis a exhorté le secteur financier à ne pas entraver la réforme de la régulation et le Congrès à adopter avant la fin de l'année ses projets en la matière. Un message également adressé aux dirigeants des pays développés, alors que le G20 se réunira les 24 et 25 septembre prochain à Pittsburgh aux Etats-Unis.

Du côté des valeurs, Sprint Nextel bondit de 10,08% à 4,15 dollars sur des rumeurs d'une OPA de Deutsche Telekom. Selon le Sunday Telegraph, le groupe allemand aurait mandaté Deutsche Bank pour examiner une offre de rachat du troisième opérateur mobile américain. Une telle opération propulserait T-Mobile USA, la filiale mobile de Deutsche Telekom outre-Atlantique, à la première place du marché américain devant ses concurrents AT&T et Verizon. L'an passé, Sprint a accusé une perte de 2,8 milliards de dollars, le conduisant à mettre en place un plan de restructuration prévoyant la suppression de 8.000 emplois.

Les spéculations vont également bon train sur le secteur aérien alors que Japan Airlines pourrait mettre en place un plan de sauvetage, incluant notamment une augmentation de capital. Ses homologues américains Delta Airlines (+6,82% à 8,61 dollars) et AMR (+3,73% à 6,95 dollars), maison mère d'American Airlines, aurait ainsi entamé des discussions pour investir dans la première compagnie aérienne asiatique par le chiffre d'affaires. Affecté par le ralentissement économique, Japan Airlines a perdu 1,1 milliard de dollars au titre de son premier trimestre.

Citigroup recule de 1,74% à 4,53 dollars. L'établissement new-yorkais espère tirer plus d'un milliard de dollars de la vente de sa filiale japonaise de télémarketing Bellsystem 24. Selon plusieurs sources citées par Reuters, les fonds d'investissement CVC Capital et Blackstone vont s'associer pour la deuxième étape de l'appel d'offres organisé par Citigroup. Permira et Bain Capital seraient également encore en course. L'ancienne première banque mondiale cherche à vendre plusieurs actifs, afin de renforcer son bilan dans le but notamment de rembourser les 45 milliards de dollars d'aides publiques.

Bank of America est stable, à 16,98 dollars. Le dossier des bonus chez Merrill Lynch n'est pas encore clos. Alors que Bank of America, qui a racheté fin 2008 l'ancienne troisième banque d'affaires américaine, avait conclu un accord à l'amiable avec la Securities & Exchange Commission (SEC), le gendarme boursier américain, un juge américain a exigé la tenue d'un procès. L'accord conclu par Bank of America et la SEC prévoit que la banque verse 33 millions de dollars pour mettre fin aux enquêtes la concernant.

Eli Lilly gagne en revanche 0,88% à 33,11 dollars. Le laboratoire pharmaceutique a indiqué qu'il souhaitait supprimer 5.500 emplois d'ici 2011, soit 13,5% de ses effectifs. Le groupe escompte ainsi réaliser un milliard de dollars d'économies. Eli Lilly a pourtant affiché un bénéfice net en hausse de 21% au deuxième trimestre, profitant du rachat du groupe de biotechnologies ImClone, à 1,16 milliard de dollars. Et il table sur des profits supérieurs à 4,5 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année.

Enfin, Hewlett-Packard cède 0,65% à 45,72 dollars. Le premier fabricant mondial d'ordinateurs a annoncé ce lundi qu'il allait s'allier avec le groupe japonais Canon pour vendre nouvelle gamme d'appareils bureautiques multifonctions. Canon fournit déjà des imprimantes laser à HP, depuis un accord commercial signé en 1985.

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