Vivendi : le marché inquiet du rachat de la totalité des parts de Canal Plus et SFR

Vivendi, le premier groupe européen des médias et du divertissement, cherche à asseoir son implantation en France en prenant le contrôle total de Canal Plus et SFR. En Bourse, le titre recule de plus de 1%.

Vivendi, premier groupe européen des médias et du divertissement, aimerait prendre le contrôle total de ses filiales Canal Plus et SFR, a déclaré jeudi à l'agence Reuters son président du directoire Jean-Bernard Lévy. Le groupe possède pour le moment 56% de SFR, deuxième opérateur télécoms français et 65% de Canal+ France.

En effet, le groupe confirme être intéressé par le rachat des parts de Vodafone dans l'opérateur télécoms français SFR. Concernant Canal Plus, le groupe précise qu'il achètera "très probablement" en février la participation de 5,1% détenue par M6, pour laquelle il a d'ores et déjà fait une offre en novembre dernier. Vivendi a annoncé fin novembre avoir signé un accord définitif avec TF1 afin de lui racheter ses 9,9% au capital de Canal+ France. Lagardère détient quant à lui 20% du capital et a récemment indiqué qu'il pourrait céder sa participation à Vivendi dès cette année.

En Bourse, l'opération est cependant accueillie froidement ce vendredi par les investisseurs. Le titre Vivendi signe une des plus fortes baisses du CAC (-1,18% à 20,86 euros). En revanche, l'action Canal+ bondit de 2,56% à 6 euros.

Nouvelles cibles dans les pays émergents

Moins de deux mois après le rachat de l'opérateur télécoms brésilien GVT pour 2,8 milliards d'euros, au terme d'une bataille boursière face à l'espagnol Telefonica, Jean-Bernard Lévy table sur une croissance annuelle de 20 à 30% de cette filiale pour au moins les deux à trois ans à venir.

Vivendi compte investir plus que les 340 millions d'euros (850 millions de réals) initialement prévus pour étendre les opérations de GVT. Le groupe français dit voir d'importantes opportunités d'expansion sur le marché de la télévision câblée au Brésil, mais se déclare plus prudent quant au segment de la téléphonie mobile.

Déjà implanté au Brésil, le groupe français est à la recherche d'autres cibles dans les pays émergents. Vivendi possède déjà 53% de Maroc Telecom et avait étudié en 2009 le rachat de filiales africaines du groupe koweitien Zain.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 10/01/2010 à 15:46
Signaler
celà ne change rien à mon analyse ..bien au contraire, je passe à l'achat en m'appuyant sur la récurrence du dividende et , en cas d'augmentation de capital, la possibilité d'acheter des actions à prix réduit. à bon entendeur ....

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.