Vinci a publié un chiffre d'affaires annuel en légère baisse. Les revenus du géant français de BTP et de concessions ont en effet reculé de 4,6% l'an passé, à 31,9 milliards de dollars. Une performance légèrement en-deçà du consensus établi par Starmine, qui misait sur des ventes de 32,04 milliards. Pourtant, le titre progresse de 2,08% à 40,31 euros à la Bourse de Paris.
A structure comparable, le chiffre d'affaires a diminué de 5,5%, "après correction de l'impact de la croissance externe (+2,5%) et des effets de change (-1,6%)", précise le groupe dans son communiqué.
Le repli de l'activité a été plus marqué en France qu'à l'étranger. Les revenus ont en effet baissé de 6,3% (à 19,6 milliards d'euros) dans l'Hexagone (-7,1% à périmètre constant), en raison des difficultés recontrées dans le contracting. A l'international, le chiffre d'affaires affiche un repli limité à 1,7%, à 12,3 milliards d'euros. La part des ventes générées hors de France progressent donc encore: elle s'élève désormais à 38,5%.
Par métier, Vinci Construction a vu son chiffre d'affaires chuter de 7,5%, à 14,5 milliards d'euros. Là aussi, le repli a été plus fort en France (-11,4%) qu'à l'étranger (-3,1%). Le carnet de commandes du pôle s'élèvait à 15,8 milliards d'euros au 31 décembre, dont environ les "2/3 exécutables en 2010".
Les revenus d'Eurovia ont reculé de 2,2%, à 8 milliards d'euros, et ceux de Vinci Energies ont baissé de 6%, à 4,3 milliards d'euros. Seule la branche Vinci Concessions a enregistré une hausse de son activité (+2,4% à 4,9 milliards). "Une reprise du trafic des véhicules légers a été constatée à partir du second trimestre permettant de compenser un trafic poids lourds toujours affecté par le ralentissement de l'activité industrielle," explique le groupe.
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