Schneider Electric n'a pas échappé à la crise en 2009, mais le marché estime que le groupe a plutôt bien résisté et salue les objectifs fixés pour 2010. Du coup, le titre progresse en Bourse de 3,85% à 79,65 euros.
Le numéro un mondial des équipements électriques a annoncé ce jeudi une chute de 49,3% de son bénéfice à 852 millions d'euros. Le groupe a fait aussi état d'une baisse de 15,7% de son chiffre d'affaires en 2009 à 15,79 milliards d'euros, et d'un recul de 30,4% de son bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (Ebita) à 2,04 milliards d'euros avant coûts de restructuration et produits exceptionnels. La marge d'Ebita a reculé à 12,9%, contre 16% en 2008.
"En 2010, la croissance devrait être soutenue par une meilleure dynamique dans les nouvelles économies et par le rebond des investissements dans l'industrie et les centres de données", a indiqué Schneider dans son communiqué de résultats, tout en précisant que la demande devrait rester atone sur les marchés matures compte tenu d'un environnement économique incertain. Le groupe, qui se recentre sur les solutions de gestion de l'énergie et renforce sa présence sur les marchés émergents, table pour cette année sur un retour de la croissance de son chiffre d'affaires, pour lequel il anticipe un taux modéré à un chiffre à taux de change et périmètre comparables.
Schneider attend également une remontée de sa marge d'Ebita à 14% environ avant coûts de restructuration et tout impact d'intégration d'Areva Distribution. Jean-Pascal Tricoire, président du directoire de Schneider Electric SA , a déclaré jeudi au cours d'une téléconférence avec les analystes: "A un moment où des acteurs de notre secteur connaissent des difficultés, nous sommes en très bonne position pour poursuivre la consolidation de notre industrie."
« C’est une décision difficile, mais nous avons décidé d'arrêter des "Chiffres et des lettres" » (Stéphane Sitbon-Gomez, France Télévisions)
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !