Wall Street décroche nettement sous les 10.000 points

Les places américaines évoluent en forte baisse ce lundi, toujours plombées par les inquiétudes sur la zone euro. Le Dow Jones recule de 1,88% à 9.878 points, le Nasdaq chute de 1,84% à 2.173 points et le S&P 500 abandonne 1,80% à 1.054 points.

Wall Street recule à nouveau très fortement ce mardi, toujours plombée par les inquiétudes sur la zone euro. Le sauvetage ce week-end d'une caisse d'épargne régionale par la banque d'Espagne a ravivé les craintes sur la santé des banques, faisant nettement reculer les valeurs financières. En outre, les marchés redoutent que les mesures d'austérité annoncées un peu partout en Europe ne pénalisent une reprise déjà fragile: après le Royaume-Uni lundi, l'Italie devrait annoncer un plan de réduction de son déficit de 26 milliards d'euros sur deux ans. Et pour ne rien arranger, les tensions géopolitiques entre les deux Corée sont réapparues.

Vers 19h10, le Dow Jones recule de 1,88% à 9.878 points. L'indice phare de la Bourse de New York n'a pas plus clôturé sous la barre des 10.000 points depuis le 8 février dernier. Le Nasdaq chute de 1,84% à 2.173 points et le S&P 500 abandonne 1,80% à 1.054 points. Ce dernier a touché en début de séance son plus bas niveau en six mois. Les pertes initiales se sont légèrement atténuées après la publication d'une hausse du moral des ménages.

Sur le front des statistiques, la confiance des consommateurs américains a donc nettement progressé en mai. L'indice de l'institut privé de conjoncture du Conference Board est ressorti à 63,3 contre 57,7 le mois précédent, pour atteindre son plus haut niveau depuis septembre 2008. Les économistes n'attendaient qu'un chifre de 58,3. Le moral des ménages est particulièrement surveillé outre-Atlantique alors que leur consommation constitue le principal moteur de la croissance.

Par ailleurs, les prix des maisons individuelles ont baissé de 0,5% en mars par rapport au mois de février dans les vingt principales métropoles américaines. Les économistes misaient sur un repli légèrement moins important, de 0,4%. Sur un an, l'indice Case-Shiller affiche une hausse de 2,3% proche des anticipations des marchés, qui attendaient une augmentation de 2,4%.

Comme leurs homologues européennes, les valeurs bancaires s'affichent nettement dans le rouge. Elles avaient déjà fortement baissé lundi. Bank of America perd 2,92% à 14,95 dollars, JPMorgan cède 2,62% à 37,61 dollars, Citigroupe se replie de 4,23% à 3,62 dollars et Wells Fargo laisse 3,21% à 27,78 dollars. Les banques d'affaires Goldman Sachs et Morgan Stanley reculent respectivement de 0,87% à 135,50 dollars et de 1,94% à 25,25 dollars.

La chute des cours du pétrole, qui perdent environ trois dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), plombe les compagnies pétrolières. Exxon Mobil baisse de 2,13% à 58,90 dollars, Chevron abandonne 2,61% à 71,52 dollars et ConocoPhillips recule de 2,55% à 48,83 dollars. Du côté des parapétrolières, Schlumberger cède 2,40% à 56,22 dollars et Halliburton plonge de 3,08% à 24,86 dollars.

Les valeurs industrielles font quant à elle les frais des craintes sur la solidité de la reprise de la croissance mondiale. General Electric chute ainsi de 4,12% à 15,35 dollars, Boeing perd 3,61% à 60,87 dollars, Ford cède 4,72% à 10,49 dollars, Caterpillar recule de 5,42% à 56,01 dollars et Alcoa se replie de 3,97% à 10,65 dollars.

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