La Bourse de Paris confirme son rebond du jour

Après sa chute de la veille, le CAC 40 a évolué en nette ce mercredi. A la clôture, l'indice parisien avance de 2,32% à 3.408 points.

La Bourse de Paris repart de l'avant. Le CAC 40, qui a chuté de 2,9% la veille avec de nouveaux plus bas annuels, a regagné ce mercredi 2,32% et finit au dessus des 3.400 points à 3.408 points. Mais signe que les marchés n'ont pas encore tout à fait retrouvé leur confiance, l'euro reste nettement sous 1,23 dollar à 1,2222. Toutes les valeurs de l'indice parisien sont dans le vert.

ArcelorMittal signe la plus forte hausse du CAC 40. Le titre bondit de 5,18% à 24,35 euros. Goldman Sachs relève sa recommandation sur le titre. Les autres valeurs cycliques évoluent également en nette progression. Lafarge gagne 4,56% à 45,16 euros. Le groupe va créer une coentreprise avec Strabag qui regroupera leurs activités ciment dans plusieurs pays d'Europe centrale. Saint-Gobain progresse de 2,93% à 30,70 euros.

Les valeurs financières, qui ont été parmi les plus touchées ces dernières séances, terminent en hausse. Crédit Agricole gagne 2,79% et Dexia 2,9%. BNP Paribas avance de 0,14% et Société Générale de 1,33%. Dexia grimpe de 4,81% et Natixis de 4,12%.

Dans le sillage de la remontée des cours du brut, le secteur pétrolier et parapétrolier évolue en hausse. Le baril de WTI américain s'échange contre 70,67 dollars et celui de Brent de la mer du Nord contre 71,21 dollars. Total, la première capitalisation du CAC 40, s'octroie 1,47% à 37,59 euros. Technip prend 4,75%, Vallourec 3,86% et CGG Veritas 6,05%.

Dans le secteur automobile, Faurecia bondit de 11% à 12,31 euros. Yann Delabrière, le PDG de l'équipementier automobile, a dialogué avec les actionnaires de Faurecia au cours de l'assemblée générale du groupe. "Au total, il est certain que nous serons significativement au-delà de notre prévision de début d'année, pour l'ensemble de l'exercice, qui était à +4%" a t-il lancé. Par ailleurs, le reste du secteur automobile, qui avait chuté mardi, a nettement progressé. Peugeot s'octroie 2,3% à 18,49 euros. Le constructeur a confirmé son intention de produire à Vigo (Espagne) un modèle d'entrée de gamme destiné dans un premier temps aux pays émergents, un projet qui s'inscrit dans le planning d'investissement d'un milliard d'euros environ envisagé sur cinq ans pour le site. Renault gagne 2,73% à 27,49 euros. Carlos Ghosn, patron de Renault-Nissan, s'attend à ce que la consolidation du secteur automobile continue mais sans prendre nécessairement la forme de fusions-acquisitions.

EDF grimpe de 2,08% à 35,05 euros. Le groupe anticiperait au moins 4 milliards de livres (3,3 milliards d'euros) de la vente de ses réseaux électriques britanniques et attend des offres d'ici au 21 juin.

EADS (+3,13%) est accusée par Boeing d'avoir tenté de développer des relations commerciales avec l'Iran et avec d'autres pays hostiles aux Etats-Unis, estimant que ceci devrait être pris en compte dans le cadre de l'attribution du contrat de renouvellement des avions ravitailleurs de l'US Air Force.

Lagardère (+ 1,21%) et l'Etat pourraient apporter chacun 45 millions d'euros à Presstalis (ex-NMPP), lui évitant de justesse le dépôt de bilan, selon La Tribune.

Sanofi-Aventis prend 2,2% à 47,33 euros. Il a annoncé avoir conclu une "alliance stratégique" avec le Center for Biomedical innovation du Massachussetts Institute of Technology (MIT). Cette alliance est baptisée "Sanofi-Aventis Biomedical Innovation Program".

Accor s'octroie 3,14% à 38,11 euros. Les créanciers obligataires du groupe ont approuvé la scission des activités hôtelières d'avec celles du pôle services prépayés, a annoncé Accor dans un communiqué.

Hors CAC 40, Air France - KLM affiche une hausse de 4,83% à 9,28 euros. La compagnie relancera à l'automne ses négociations avec Airbus et Boeing en vue d'une commande de 100 à 150 avions pouvant atteindre 38 milliards de dollars (31 milliards d'euros) au prix catalogue, selon La Tribune.

Fimalac grimpe de 0,82% à 33,33 euros. Le groupe a annoncé avoir plus que doublé son bénéfice net au premier semestre 2009-2010, à 17,6 millions d'euros, et précisé que la plus-value réalisée par la cession de 20% de Fitch n'était pas intégrée dans ses comptes.

Atari bondit de 41,94% à 4,84 euros. Le groupe a renoué avec les profits au deuxième semestre de son exercice décalé 2009-10, clos le 31 mars. L'éditeur français de jeux vidéo a publié ce mardi un bénéfice net part du groupe de 3,8 millions d'euros sur la deuxième moitié de son exercice. Le groupe affiche en revanche une perte opérationnelle de 2,1 millions d'euros sur la période.

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