Malgré un consensus largement positif en début d'année, suivi il est vrai d'un bon démarrage, les marchés ont été rattrapés par la crise grecque devenue plus globalement la crise des dettes souveraines en zone euro. Depuis le début de l'année, le CAC 40 affiche ainsi un net repli de 12,54%.
La faute en premier lieu aux valeurs bancaires, qui ont été véritablement massacrées. Plus forte baisse de l'indice, Dexia a chuté de 32,1% sur les six mois, tandis que Crédit Agricole et Société Générale perdaient 30%. BNP Paribas a presque limité la casse face à ses concurrentes avec un repli de 19,9% sur le semestre. L'assureur Axa a pour sa part cédé 23%.
Autre grand perdant de ces six derniers mois, ArcelorMittal a laché 30,5% à l'image de valeurs cycliques à la peine. Le secteur de la construction a aussi souffert comme Lafarge (-22% sur le premier semestre).
Le compartiment automobile a, lui, plutôt bien résisté sur les six derniers mois, si l'on compare aux autres valeurs cycliques. Si Renault (-15%) et Peugeot (-11%) affiche un bilan négatif, Michelin fait partie pour sa part des valeurs du CAC en hausse sur le premier semestre (+7,7%).
La meilleure performance de l'indice pour la période a été réalisée par PPR (+21,7%). Le secteur du luxe s'est distingué puisque LVMH a aussi grimpé de 14,5%. EADS (+19,8%) a également été un des grands gagnants de la crise de l'euro.
Enfin, le secteur défensif a tiré son épingle du jeu, avec Essilor (+17,3%), Pernod Ricard (+6,8%) ou encore Air Liquide (+0,5%).
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