Wall Street profite du bon démarrage de la saison des résultats

Les places américaines évoluent en nette hausse ce mardi à mi-séance, portée par les bons résultats d'Alcoa. Le Dow Jones gagne 1,57% à 10.376 points, le Nasdaq avance de 1,63% à 2.235 points et le S&P 500 grimpe de 1,6% à 1.095 points.

Wall Street évolue en nette hausse ce mardi à mi-séance pour le coup d'envoi de la saison des résultats. Le Dow Jones gagne 1,57% à 10.376 points, le Nasdaq avance de 1,63% à 2.235 points et le S&P 500 grimpe de 1,6% à 1.095 points.

Le déficit commercial des Etats-Unis a continué à grimper en mai, selon des chiffres publiés mardi par le département du Commerce à Washington. Il a progressé pour le deuxième mois de suite, à 42,3 milliards de dollars contre 40,3 milliards en avril (chiffre révisé). Les analystes tablaient sur un recul.

Le déficit budgétaire ressort à 68,42 milliards de dollars en juin. Il s'agit du 21ème déficit d'affilée, a annoncé le Trésor mardi. Mais ce déficit est en retrait de 27% par rapport aux 94,33 milliards de dollars de juin 2009.

Du coté des valeurs, Alcoa bondit de 1,75% à 11,06 dollars. Le géant de l'aluminium a fait état lundi soir de résultats trimestriels meilleurs que prévu tout en revoyant à la hausse sa prévision de demande mondiale d'aluminium. Le groupe qui, comme à chaque trimestre, a ouvert la "saison des résultats" des entreprises américaines, a dégagé un bénéfice net de 136 millions de dollars (108 millions d'euros) au deuxième trimestre, soit 13 cents par action contre une perte de 454 millions (47 cents par action) il y a un an et une prévision moyenne des analystes de 11 cents par action.

Ce soir, c'est Intel qui publiera ses résultats, après-Bourse. Le numéro un mondial des semi-conducteurs avance de 1,7% à 20,92 dollars.

CSX chute de 2,02% à 51,35 dollars. La compagnie de transports ferroviaires a fait état d'une hausse de 36% de ses bénéfices au deuxième trimestre, dépassant les attentes des analystes.
Son résultat net a atteint 414 millions de dollars, ou 1,07 dollar par action, contre 305 millions de dollars, ou 77 cents, lors de la période correspondante l'an dernier. Les analystes tablaient en moyenne sur 98 cents par action.

Chevron progresse de 2,05% à 72,32 dollars. Le groupe pétrolier prévoit des résultats en hausse au deuxième trimestre par rapport aux trois mois précédents grâce à une amélioration des marges dans ses raffineries qui compensera le recul de la production de gaz et de pétrole. Chevron a précisé lundi soir que sa production de gaz et de pétrole s'était élevée à 2,74 millions de barils par jour sur les deux premiers mois du trimestre, en recul par rapport au premier trimestre, mais le raffermissement du dollar aura un impact positif sur ses comptes.

American International Group gagne 6,18% à 37,77 dollars. Le conseil d'administration de l'assureur devrait se réunir cette semaine pour discuter de l'avenir d'AIA, sa filiale d'assurance-vie en Asie. Une introduction en Bourse d'AIA est désormais l'alternative la plus probable après l'abandon de l'offre de 35,5 milliards de dollars (28,3 milliards d'euros) de Prudential sur la filiale, même si d'autres options sont également à l'étude, ont précisé à Reuters les sources qui ont souhaité rester anonymes.

Goldman Sachs grimpe de 2,5% à 140,68 dollars. La banque d'investissement va probablement demander à bénéficier de davantage de temps pour répondre aux accusations lancées à son encontre le 16 avril par le gendarme de la Bourse américaine, rapporte le New York Post, qui cite des sources. Goldman Sachs, qui dément ces accusations, a officiellement jusqu'au 19 juillet pour faire connaître ses réponses.

General Growth Properties prend 1,39% à 13,90 dollars. Le deuxième propriétaire de centres commerciaux aux Etats-Unis a annoncé avoir présenté à la justice un plan de restructuration de ses activités et confirmé qu'il espérait sortir de la procédure de dépôt de bilan en octobre avec une dette réduite. La société a précisé qu'elle a restructuré avec succès 15 milliards de dollars de dettes liées à des projets de construction ce qui devrait lui permettre de tenir ses engagements en matière d'emprunts et de mettre en oeuvre une recapitalisation comprise entre sept et huit milliards de dollars. A l'issue de la procédure, la compagnie se scindera en deux entités distinctes cotées en Bourse et les actionnaires actuels recevront des actions ordinaires des deux sociétés.
 

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