L'action Boiron a été suspendue de cotation lundi dès l'ouverture de la Bourse de Paris. C'est le laboratoire spécialisé dans l'homéopathie qui a demandé cet arrêt. Les analystes n'excluent pas une opération sur le capital pouvant aller jusqu'au retrait de la cote.
Boiron a confirmé ces informations. Le laboratoire a annoncé avoir obtenu le remboursement par l'Ursaff d'au moins 11 millions d'euros. Somme que le groupe avait versé au titre de la taxe additionnelle sur les ventes directes, entre 1998 et 2002. "La cour d'appel de Versailles, dans son arrêt du 2 septembre 2010 (...), a confirmé que cette contribution doit s'analyser comme une aide publique (aux grossistes répartiteurs, ndlr) illicite au regard du droit communautaire". Boiron contestait le versement de cette taxe, jugeant qu'elle constituait "un avantage économique injustement obtenu par les grossistes répartiteurs"
Après la publication de ses résultats semestriels et l'annonce d'investissements qui ont surpris les analystes, le titre a chuté de 7,59% la semaine dernière et clôturé vendredi à 25,35 euros. Au 31 décembre 2009, le groupe familial Boiron détenait 49,75% du capital et 57,47% des droits de vote. Le groupe Pierre Fabre détenait 16,32% du capital, 29,65% étant dans le public.
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