EDF a confirmé à l'agence Reuters des informations parues dans la presse. L'électricien a bien l'intention de réorganiser son organigramme pour accélérer la réalisation de synergies au niveau du groupe.
En Bourse, l'annonce n'a que peu d'impact. Si la recherche de synergies est appréciée, les investisseurs attendent des précisions. Ala clôture le titre, qui se paye 14 fois ses bénéfices estimés pour 2011, n'affichait qu'une progression de 0,7% dans un marché fortement haussier.
Si Henri Proglio a indiqué que la réorganisation sera précisée "dans les prochaines semaines", le départ de Daniel Camus, patron actuel de la direction internationale et ancien directeur financier d'EDF est déjà acté.
Il ne sera pas remplacé. La direction internationale du groupe va en effet disparaître. Ses missions seront réallouées aux divisions métiers a précisé le groupe. Ainsi les activités de la production, de l'aval et des réseaux se verront confier une mission dans le pilotage de l'activité et des synergies "de façon transverse aux activités géographiques" selon les termes du communiqué.
Cette annonce intervient alors que le groupe a annoncé vouloir s'attaquer aux tarifs privilégiés de ses agents. Ce tarif spécifique qui remonte à l'époque de la Libération est un sujet sensible. Dans les années 1980, alors que EDF et GDF avaient tenté de s'y attaquer, les sociétés avaient dû faire face à une grève hors norme.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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