Le marché parisien cherche son équilibre

Rassuré, dans un premier temps, par la décision prise de modifier le traité de Lisbonne afin de créer un fonds de secours permanent, le marché est devenu plus hésitant. L'indice parisien est revenu osciller autour de ses niveaux de la veille.
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La hausse du début de séance n'a pas tenu. L'optimisme né de la décision des pays de l'Union européenne de modifier le traité de Lisbonne afin de créer le fonds de secours permanent en faveur des pays de la zone euro, a fait place à de l'attentisme. Le CAC 40 est revenu à ses niveaux de la veille. A 13h00, l'indice parisien affiche un repli de 0,13 % % à 3.883,22 points.

Caractérisés par l'arrivée à échéance de différentes options et contrats à terme, les troisièmes vendredis de chaque fin de trimestre, dit des "quatre sorcières", sont traditionnellement en baisse. Les investisseurs doivent en effet anticiper le mois suivant. La séance de ce vendredi semble vouloir déroger à cette règle. La décision des dirigeants de l'Union Européenne, ainsi que les bons chiffres américains de la veille ont, semble -t-il, rassuré le marché. Après les crises grecque et irlandaise qui ont pénalisé les marchés, l'union européenne réaffirme ainsi sa volonté de se doter d'un mécanisme pour gérer les futures crises. Mais dans l'attente de ses détails, les craintes sur les dettes souveraines demeurent. Et ce d'autant plus que Moody's a annoncé avoir dégradé de cinq crans (AA2 à Baa1) de la note de l'Irlande et placé sous surveillance négative la Grèce.

Autre support à la tendance, les résultats des entreprises technologiques américaines, notamment Accenture qui bénéficie au secteur SSII.

Valeurs en hausse

ArcelorMittal (+2,47 %) s'adjuge la plus forte progression du CAC 40. Le titre bénéficie toujours de la future cession de sa branche d'acier inoxydable en vue d'une cotation séparée. L'opération, dont les détails ont été publiés hier, est prévue dans le courant du premier semestre 2011

Cap Gemini (+ 2,30 %) est porté par les estimations de chiffre d'affaires de son concurrent Accenture. Ce dernier estime que ses revenus du deuxième trimestre (clos fin février) se situeront dans le haut de la fourchette du consensus.

Schneider Electric (+0,17 %) ne profite pas du relèvement de conseil de Nomura. La banque est passée de neutre à l'achat. Son objectif de cours est de 135 euros contre 105 précédemment.

Valeurs en baisse

Les valeurs financières restent mal orientées. Crédit Agricole recule de 1,11 %, Natixis de 0,94 %, Axa de 0,86 % et  BNP Paribas de 0,85 %.En petite hausse, Société Générale (+0,17 %) bénéficie de l'annonce d'un accord pour porter sa participation de 60% à 80 % dans la banque russe VTB

Hors CAC

Eurazeo progresse de 0,75 %. Gilbert Saada, coresponsable de l'équipe d'investissement et membre du directoire, va quitter la société française d'investissement au 1er janvier.

JC Decaux (+3,07 %) est tiré par l'annonce du développement de son portefeuille publicitaire à Nankin au japon. Le groupe a signé un contrat de 13 ans pour gérer les espaces publicitaires de la ligne 1 et 2 du métro de Nanjing.

Ingenico est suspendu de cotation à la demande de la société. Un communiqué est attendu.

Devise et pétrole

L'euro bute sur 1,33 dollar. A 13h00 un euro s'échange contre 1,333 dollar.

Le marché du pétrole est à la baisse. Le baril de brent de la mer du nord s'échange contre 91,34 dollars (-0,29 %) tandis que le WTI vaut 87,39 dollars (+0,40 %)

 

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