Séance technique à la Bourse de Paris. Après avoir dépassé mercredi son plus haut en clôture, le marché parisien a longtemps hésité jeudi avant de reprendre le chemin de la hausse. Sans parvenir pour autant à casser le seuil de son plus haut en séance de 2010 à 4.086 points, le CAC 40 s'en est néanmoins un peu plus rapproché en concluant la séance sur une nouvelle hausse de 0,29 % à 4.059,57 points.

Comme la veille, l'indice vedette de la place parisienne est tout de même parvenu à franchir à maintes reprises le plus haut en clôture de 2010 (4.065,65 points).

Une hésitation dictée par l'attentisme des investisseurs redevenus fébriles ce matin sur le sujet de la dette souveraine après la dégradation du Japon par l'agence Standard and Poor's de "AA" à "AA -". Faute d'indicateurs en Europe, ces derniers avaient par ailleurs l'attention portée sur la traditionnelle salve d'indicateurs économiques du jeudi aux Etats-Unis.

Sur le front de l'emploi, les chiffres n'ont pas été très encourageants puisque le nombre d'inscriptions au chômage a augmenté plus que prévu sur la semaine écoulée, grimpant à cette occasion à leur plus haut niveau depuis octobre. En revanche sur le front de l'immobilier, les nouvelles ont suscité un peu plus d'enthousiasme puisque les promesses de ventes de logements ont progressé pour le troisième mois d'affilée en décembre aux Etats-Unis.

Valeurs en hausse

Comme la veille, la plus forte hausse du CAC 40 est revenue à Aperam (+ 5,28 %), la filiale d'ArcelorMittal, dont la cotation a débuté en fanfare mercredi.

STMicroelectronics (+ 4,78 %) est reparti à la hausse après les prises de bénéfices enregistrées à la suite de ses résultats annuels. Le titre a profité de changements de recommandation. A commencer par celui de RBS qui a confirmé le titre à l'achat et relèvé son objectif de cours de 9,6 à 10,5 euros.

Valeurs en baisse

Pour la deuxième séance consécutive, Lafarge s'affiche comme la lanterne rouge du CAC 40 avec un recul de 2,22 % (après celui de 3,10 % la veille). Le cimentier français a fait une nouvelle fois les frais de son exposition à l'Egypte, pays agité ces derniers jours par une vague de contestations contre le pouvoir en place. C'est dans ce contexte que Morgan Stanley est passé à "pondération en ligne" sur le titre contre "surpondérer" auparavant. Aurel BGC est également passé à "conserver" sur la valeur contre "acheter" auparavant. Il a par ailleurs réduit son objectif de cours de 51 à 45 euros.

Hors CAC 40

Faiveley a été bien orienté tout au long de la journée à la faveur de la publication d'un chifre d'affaires en hausse de 8,4 % sur son troisième trimestre. Avec un gain final de 3,76 %, l'équipementier ferroviaire figure parmi les plus fortes hausses du SBF 120.

Devises et pétrole

A la clôture des marchés, la devise européenne repartait à la baisse au billet vert, 1 euro s'échangeait alors contre 1,369 dollar. De leur côté les prix du baril étaient en repli. Le Brent de la mer du Nord reculait de 0,12 % à 97,77 dollars tandis que les cours du WTI lâchaient de 1,42 % à 85,91 dollars.