Alors qu'il prévoyait au printemps 2010 de renouer avec les bénéfices sur l'exercice, la perte nette part du groupe s'est élevée à 139 millions d'euros l'an passé - contre 51 millions en 2009 - pour un chiffre d'affaire de 346 millions (+80%). Le groupe a creusé sa perte opérationnelle en 2010, celle-ci passant de 20 à 109 millions d'euros en raison d'une charge d'exploitation de 211 millions.
Cette charge, annoncée lundi 28 mars, en même temps qu'une hausse de 74% de ces réserves certifiées, correspond à 135 millions d'euros de charges d'exploration en 2010 et 76 millions d'euros de provisions.
Le marché, qui lundi, avait applaudi la hausse des réserves (le titre avait bondi de 5,56 %) a sanctionné dans un premier temps le titre. Une tendance qui n'a duré longtemps puisque la valeur a finalement conclu sur une légère hausse de 0,88 %.
Cette publication "met en avant le potentiel de Maurel & Prom et un profil moins risqué, ce qui devrait séduire des investisseurs, voire un repreneur au vu des dernières rumeurs" estimait vendredi matin Aurel BGC.
"L'ensemble des travaux effectués en 2010 et entrepris en 2011 devraient permettre au groupe de d'augmenter de façon significative sa production au cours des prochaines années", indique le groupe, qui n'a pas donné de prévisions chiffrées. "L'alliance avec Pacific Rubiales (...) permet de se désengager largement des risques liés à l'exploration tout en conservant une large part du potentiel en cas de succès", ajoute-t-il.
En outre, le groupe pétrolier français a également annoncé la cession de Maurel & Prom Venezuela, qui détient 26,35% dans Lagopetrol, à une société du groupe Integra, précisant dans un communiqué que le paiement serait progressif et permettrait "de recouvrer la valeur comptable de cet actif". Maurel & Prom avait déjà annoncé jeudi matin un accord avec Pacific Rubiales Energy dans le cadre de la cession de 50% de ces intérêts dans cinq permis en Colombie.
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