Après la suspension de cotation d'EDF et de sa filiale à 50% EDF Energies nouvelles vendredi, des intervenants sur le marché spéculent sur un possible rachat des minoritaires du spécialiste des énergies renouvelables par sa maison-mère.
Une porte-parole d'EDF n'a pas souhaité précisé les raisons de la suspension du cours de Bourse, indiquant simplement qu'une communication devrait avoir lieu vers le milieu de l'après-midi, tandis que qu'EDF Energies nouvelles n'a pas souhaité s'exprimer dans l'immédiat.
"Il y a des spéculations sur un rachat des minoritaires par EDF", a indiqué un trader basé à Paris.
"Il pourrait s'agir d'un coup médiatique dans le contexte actuel d'hostilité au nucléaire", a estimé un autre.
Un rachat des minoritaires d'EDF Energies nouvelles interviendrait en effet dans le contexte de la crise nucléaire au Japon, qui pourrait retarder les projets d'EDF à l'international et qui a entraîné une hausse des valeur s liées aux énergies renouvelables.
L'action EDF Energies nouvelles a clôturé jeudi sur un cours de 36,40 euros, le groupe affichant une capitalisation de 2,8 milliards.
Le titre EDF a de son côté perdu 7,33% depuis l'annonce, mercredi, d'un plafonnement des tarifs de l'électricité jusqu'au lendemain de l'élection présidentielle de 2012. Il affiche un recul de 15,27% depuis fin février et s'est rapproché mercredi en séance de son plus bas historique de 26,55 euros enregistré le 10 mars 2009.
EDF a clôturé jeudi sur un cours de 27,38 euros qui représente une capitalisation de 50,6 milliards d'euros.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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