La place parisienne conclut la semaine sur une hausse

Malgré les craintes relatives aux tensions inflationnistes, le marché parisien est finalement parvenu à sauver les meubles sur la séance de vendredi. Le CAC 40 a conclu sur un gain de 0,10 %, mais décroche de 2,8 % sur la semaine.
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Une fois encore le marché parisien a fait preuve d'une certaine prudence à l'occasion de la dernière séance hebdomadaire. Au final, le CAC 40 a conclu sur une hausse de 0,10 % à 3.974,48 points. Il n'empêche, malgré cette ultime hausse, le bilan hebdomadaire est plus que mitigé puisque l'indice vedette de la place parisienne décroche de 2,8 % sur la semaine.

Une fois encore ce sont les craintes relatives aux tensions inflationnistes qui ont tenu en haleine les investisseurs une bonne partie de la journée et entretenu l'hésitation. Cette thématique a en effet été au coeur de l'actualité ce vendredi avec la publication des chiffres de l'inflation en Europe et aux Etats-Unis.

En zone euro, l'inflation annuelle a été de 2,7 % le mois dernier, selon Eurostat, contre 2,6 % attendus par les économistes et 2,4 % en février. Heureusement, elle a été plus modérée aux Etats-Unis avec une hausse de 0,5 % en mars, soit la même qu'en février.

Le sujet reste bel et bien le thème du moment pour les investisseurs qui craignent que le phénomène n'impacte à un moment donné la consommation des ménages et par conséquent la croissance économique mondiale.

Une crainte d'autant plus justifiée que ce matin la Chine a fait état d'une croissance de 9,7 % de son économie sur le premier trimestre. En mars, les prix à la consommation ont progressé de 5,4 % (contre 4,9 % en février), soit la plus forte hausse enregistre par le pays depuis 32 mois.

A ce sujet s'ajoute en Europe, l'actualité de la dette des pays dits "périphériques" qui continue de susciter de vives inquiétudes dans les rangs des investisseurs. Ces derniers craignent en effet de plus en plus que la Grèce soit contrainte de retructurer sa dette, ce malgré les démentis de l'intéressée.

Valeurs en hausse

C'est finalement L'Oréal qui a enregistré la plus forte hausse du CAC 40 avec un gain de 1,97 %.

Danone (+ 1,76 %) a signé la deuxième plus forte hausse, profitant de la publication du chiffre d'affaires trimestriel de Nestlé qui a dépassé les attentes du marché.

Valeurs en baisse

Dégradation de la note de l'Irlande et craintes d'une restructuration de la dette grecque ... Le risque souverain en zone euro a une nouvelle fois pesé sur le compartiment bancaire. La palme est revenue à Crédit Agricole qui a signé la deuxième plus forte baisse du CAC 40 avec un recul de 1,87 %.

Avec une baisse de 1,66 %, Natixis n'a pas terminé très loin pâtissant, de son côté, d'un abaissement de recommandation de la part de HSBC qui est passé de "surpondérer" à "neutre" et réduit son objectif de cours de 5,50 à 4,50 euros sur le titre.

Carrefour a cédé 1,40 %, souffrant d'une dégradation de la part de Jefferies. L'intermédiaire est passé d'acheter à "conserver" sur la valeur après la publication du chiffre d'affaires trimestriel.

Enfin la plus forte baisse est revenue à Renault (-2,44 %) dont l'actualité a été particulièrement agitée cette semaine avec le démission de Patrick Pelata de ses fonctions de numéro deux du groupe, suite à la vraie fausse affaire d'espionnage. Sur la semaine, le titre a chuté de 6,65 %.

Hors CAC 40

Assystem (-0,12 %) n'a pas réagi à l'annonce du rachat du groupe familiale d'ingénierie MPH, spécialisé dans le secteur pétrolier et gazier.

Pierre et Vacances (-4,05 %) qui a annoncé une hausse de son chiffre d'affaires semestriel, a indiqué que les réservations était globalement comparables au niveau de l'an dernier.

Vergnet s'est adjugé 7 % après l'annonce d'un recapitalisation de 18 millions d'euros sous forme d'une augmentation de capital couplée d'une émission d'obligations convertibles auxquelles a pris part le FSI à hauteur de 13 millions, devenant à cette occasion le premier actionnaire du producteur d'éoliennes avec 21 % du capital.

Devises et matières premières

La monnaie unique continuait de glisser face au billet vert. A la clôture des marchés, un euro s'échangeait contre 1,445 dollar.

Les cours du pétrole étaient en forte hausse. Le baril de Brent de la mer du Nord s'échangeait contre 123,62 dollars (+1,64 %) tandis que le WTI se payait 109,68 dollars (+1,57 %).

De leur côté, les cours de l'or continuaient de progresser touchant en fin d'après-midi un nouveau record historique. Les craintes relatives à l'inflation ont poussé, aux alentours de 18h00, le métal jaune à 1.487,65 dollars.

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