La Grèce pourrait avoir besoin d'une aide supplémentaire de la part des pays de la zone euro pour faire face à son endettement mais ne sortira pas de la zone euro. Les déclarations sont unanimes en ce sens pour mettre fin aux rumeurs provenant du site allemand Spiegel après une réunion en catimini de l'Eurogroupe vendredi soir.
Mais, malgré les démentis, les craintes liées à la dette souveraine ont fait leur réapparition sur les marchés financiers. Premières victimes de cette résurgence, les valeurs financières ont enregistré les plus fortes baisses de l'indice parisien. Axa a chuté de 3,52 %, BNP Paribas de 2,74 %, Crédit Agricole de 2,58 % Natixis de 2,30 % et Société Générale de 2,62 %.
"Actuellement, il est difficile de se positionner en tant qu'acheteur sur les valeurs financières et cela risque de durer jusqu'à ce que le marché se rende compte que les titres des banques et des compagnies d'assurance sont sous-valorisés", a indiqué à l'AFP Pierre Flabbée, responsable de l'analyse chez Kleper Capital Markets. Et d'ajouter : "il n'y a aucune logique, d'un côté, on parle de rallonge de prêts pour venir en aide à Athènes et de l'autre, on parle de restructuration de la dette, difficile de s'y retrouver et en attendant, on vend les titres bancaires".
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