Vinci, le numéro un mondial du BTP et des concessions, a réalisé un chiffre d'affaires de 17,3 milliards d'euros au premier semestre, en hausse de 17,3%, soit 8,6% à structure comparable. Le consensus Thomson Reuters faisait ressortir un chiffre d'affaires de 16,78 milliards d'euros. Par ailleurs, le groupe affiche un carnet de commandes record de 30 milliards d'euros au 30 juin, en intégrant le contrat de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Tours et Bordeaux signé avec Réseau ferré de France (RFF) le 16 juin et dont la part du groupe approche 4,2 milliards d'euros.
Le marché a apprécié ces chiffres de bon augure pour la publication des résultats semestriels prévue le 30 août. Le titre qui se négocie 12 fois les bénéfices estimés pour 2011 par le consensus Factset a grimpé de 0,70 %, faisant ainsi passer sa performance depuis le début de l'année dans le vert (+0,50 %)
"L'activité est restée soutenue au deuxième trimestre, confirmant la reprise de la croissance observée depuis le deuxième semestre 2010, notamment dans les métiers du contracting", souligne Vinci dans un communiqué. Propriétaire des réseaux autoroutiers ASF, Cofiroute, Escota et Arcour, Vinci a étoffé en 2010 son pôle "contracting" (construction et énergie) avec l'acquisition de l'électricien Cegelec.
Cette activité, qui assure l'essentiel du chiffre d'affaires de Vinci, affiche un bond de 19,9% de ses ventes au premier semestre, avec une croissance organique de 9,5%.
Bien que ne faisant pas mention de son objectif de croissance du résultat net en 2011, le groupe a confirmé sa prévision d'une croissance annuelle de 5 % du chiffre d'affaires. Un objectif considéré comme prudent par nombre d'analystes, notamment au regard de la progression de l'activité "contracting".
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