L'indice CAC 40 pourrait-il terminer la semaine en retombant sous la barre des 3.000 points? On peut se poser la question tant la séance a mal démarré pour la Bourse de Paris. Alors qu'il était parvenu, hier, à redresser la tête, le temps d'un rebond, après sa plus forte chute mercredi depuis le 5 décembre 2008, l'indice parisien est de nouveau pris dans l'étau des craintes sur la croissance, notamment en France, qui continuent d'alimenter les rumeurs d'une possible dégradation de la France. Ainsi, après avoir chuté jusqu'à plus de 2% correspondant à un plus bas de séance de 3017,19 points, le CAC 40 s'est ensuite repris pour finalement se reprendre et tourner autour de son cours de la veille. A 10h15, l'indice parisien reculait de 0,06% à 3087,94 points.
Les dernières statistiques concernant l'Hexagone n'ont rien de rassurantes et tendent plutôt à alimenter les inquiétudes quant à l'évolution de la note de crédit de la France. Selon les derniers chiffres, la croissance française a été nulle au deuxième trimestre.
Aux Etats-Unis, les investisseurs devraient suivre de près plusieurs statistiques macro-économiques, dopnt notamment l'indice de confiance des ménages établit par l'Université de Michigan
Dans ce contexte indécis, aucune logique sectorielle ni thématique ne ressort du palmarès du CAC 40.
Carrefour occupe la tête du classement avec un bond de 4,34% alors que Wal-Mart s'apprêterait à reprendre ses actifs au Brésil.
De leur côté, les banques évoluent en ordre dispersé entre Natixis qui s'octroie 3,68%, BNP 0,71% et Crédit Agricole 0,19%.
Du côté des baisses, on retrouve des représentants des services à l'environnement (Veolia Environnement, GDF Suez) et quelques défensives (Essilor International).
Sur le marché des changes, l'euro est orienté à la baisse et s'échange contre 1,42 dollar. A New-York, le WTI chute et cote 84,5 euros.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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