Dans une séance orientée légèrement à la baisse, et marquée par la prudence des investisseurs, Peugeot affichait l?une des plus fortes baisses de la cote dans les premiers échanges. Mais à la mi-séance, la valeur limitait la casse et ne reculait "que" de 0,85% à 19,39 euros alors que le CAC 40 perdait dans le même temps 0,62%. Le titre poursuit ainsi sa baisse entame la veille (-0,05%), après s?être adjugé 6,59% dans les trois premières séances de la semaine.
La raison de ce changement de tendance ? La dégradation de la banque suisse UBS d? "acheter " à " neutre ". UBS estime que le constructeur automobile ne peut pas, en l'état actuel, réaliser son objectif de combler son différentiel de marge de 6% par rapport à ses principaux concurrents. " Les perspectives économiques viennent accroître le risque d'une nouvelle détérioration ", ajoute le broker dans une note. Pour UBS, le groupe devrait se focaliser plutôt sur la réduction de coûts fixes, pour atteindre à nouveaux ses niveaux de marges du début des années 2000 (environ 4,5%).
Le broker a également réduit son objectif de cours sur la valeur à 21 euros, contre 33 euros auparavant.
Lors de la publication de ses résultats semestriels, Peugeot avait confirmé son objectif d?un résultat opérationnel courant 2011 supérieur à celui de 2010, malgré la hausse des prix des matières premières et la perturbation de la filière japonaise.
Par ailleurs, FFP (Foncière Financière et de Participations), la holding financière de Peugeot, a été également sanctionné par UBS et son cours en bourse perd 1,21% à 38,7 euros. Le broker est aussi passé d' "achat" à "neutre" sur la valeur.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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