Le CAC 40 porté par un vent d'optimisme

Porté par un vent d'optimisme et par un bon indicateur américain, le marché parisien entame la semaine sur un net rebond. Le CAC 40 s'est adjugé 2,16 %.
Copyright Reuters

Malgré l'absence d'annonce, vendredi, du côté de Jackson Hole et les propos de la directrice générale du FMI sur la nécessité d'une recapitalisation des banques européennes, les marchés d'actions ont opté pour le rebond, lundi. A la clôture des marchés, le CAC 40 a conclu sur un gain de 2,16 % à 3.154,20 points.

Une tendance contradictoire au regard du sentiment des investisseurs européens en fin de semaine dernière suite au discours attendu de Ben Bernanke qui s'est finalement soldé par un rendez-vous manqué. Du reste, si le président de la Fed n'a pas annoncé de mesures pour soutenir une économie américaine convalescente, celles-ci pourraient être adoptées dans un mois à l'occasion de la prochaine réunion de la Fed.

Les investisseurs qui ont décidé de prendre leur mal en patience et faire preuve d'optimisme, tendent à interpréter le silence radio de vendredi comme un signe rassurant, signifiant qu'il n'y a pas péril en la demeure.

Sur ce point les derniers indicateurs économiques publiés lundi ont été plutôt encourageants. En effet, les dépenses de consommation des ménages en juillet ont rebondi (+0,8 % par rapport à juin).

Par ailleurs sur un autre sujet, les investisseurs ont trouvé un autre motif de satisfaction dans la fusion annoncée des deuxième et troisième banques grecques Eurobank et Alpha qui préfigure une restructuration plus large, attendue depuis quelques temps dans le secteur bancaire européen.

Sur le front des valeurs, la chasse aux bonnes affaires s'est poursuivie, profitant en premier lieu aux valeurs les plus massacrées durant la déroute des marchés fin juillet et début août. Veolia Environnement a été le premier à en profiter puisqu'avec un gain de 5,52 %, il s'adjuge la plus forte hausse du CAC 40.

Malgré les propos de Christine Lagarde sur la nécéssité d'une recapitalisation des banques européennes, le secteur est resté bien orienté à l'image de Natixis (+3,72 %), Société Générale (+3,61 %) ou encore Crédit Agricole (+3,37 %).

A l'opposé, seules deux valeurs ont terminé dans le rouge. Et logiquement ce sont des profils défensifs qui ont été concernés. Il s'agit de Danone (-0,35 %) et Essilor International (-0,68 %).

Sur le marché des changes, la monnaie unique a continué de s'apprécier face au billet vert. A la clôture des marchés, un euro s'échangeait contre 1,451 dollar. Au même moment, les cours du pétrole évoluaient en nette hausse. Le prix du baril de Brent de la Mer du Nord progressait de 1,21 % à 112,56 dollars tandis que le WTI progressait de 2,01 % à 87,37 dollars.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.