Wall Street résiste à la chute du moral des ménages

Les places américaines ont signé ce mardi une sixième hausse en sept séances. Pourtant la confiance des consommateurs a plongé en août.
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Wall Street ont signé ce mardi une sixième hausse en sept séances. Les marchés américains n'ont pas été pénalisés par la forte chute du moral des ménages au mois d'août. Un signe peu encourageant pour la première économie, la consommation des ménages représentant le principal moteur de la croissance.

A la clôture, le Dow Jones progresse de 0,18% à 11.560 points, le Nasdaq prend 0,55% à 2.576 points et le S&P 500 gagne 0,23% à 2.576 points.

Sur le front des statistiques, la confiance des consommateurs a chuté en août pour tomber à son plus bas niveau depuis avril 2009. L'indice du Conference Board ne s'est élevé qu'à 44,5 contre 59,2 en juillet. Les économistes attendaient un repli bien moins marqué, avec un indice de 52. Les ménages restent inquiets dans un contexte de chômage et de ralentissement de la croissance.

Par ailleurs, les prix des maisons individuelles ont légèrement reculé en juin. L'indice S&P/Case-Shiller, basé sur les prix dans 20 zones métropolitaines des Etats-Unis, a diminué de 0,1% au mois de juin par rapport à mai alors que les économistes l'attendaient à un niveau inchangé. D'une année sur l'autre, il est en recul de 4,5%, soit un peu moins que ce qu'avaient anticipé les économistes (-4,6%).

Du côté des valeurs, Bank of America recule de 3,22% à 8,12 dollars. La FDIC, l'organisme américain chargé de garantir les dépôts bancaires, a indiqué ce mardi qu'elle s'opposait à un accord passé par la première banque américaine avec plusieurs investisseurs estimant avoir été trompés pendant la crise financière lors de l'achat de titres adossés à des créances hypothécaires. Mais de nombreux autres investisseurs s'opposent à cet accord portant sur des réparations financières de 8,5 milliards de dollars.

Boeing prend 2,21% à 66,03 dollars. L'avionneur américain a officialisé ce mardi le lancement d'une nouvelle version remotorisée de son moyen-courrier 737. Cinq compagnies se sont déjà engagées à commander près de 500 exemplaires de cet appareil qui doit permettre d'économiser du carburant. Ce nouveau modèle doit permettre à Boeing de rivaliser avec l'A320 NEO d'Airbus, qui engrange les commandes ces derniers mois.

Barnes & Noble s'envole de 14,87% à 13,13 dollars. Le premier libraire américain a pourtant publié des résultats inférieurs aux attentes pour le compte de son premier trimestre. Le groupe a accusé une perte de 57 millions de dollars, pour un chiffre d'affaires de 1,5 milliard. En outre, Barnes & Noble s'attend à un déficit compris entre 10 et 50 cents sur l'ensemble de son exercice, alors que les analystes misaient jusqu'à présent sur 16 cents.

Enfin, Dollar General s'adjuge 5,83% à 35,76 dollars. Le distributeur a dégagé 146 millions de dollars de profits au deuxième trimestre. Par action et hors exceptionnels, cela représente 52 cents, contre un consensus de 48 cents. Son chiffre d'affaires a progressé de 11% sur la période, à 3,6 millions de dollars. Les opérateurs escomptaient 3,5 milliards. En outre, Dollar General a très légèrement relevé à la hausse ses objectifs annuels.

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