Wall Street soutenue par l'action des banques centrales

Les marchés américains ont profité de l'annonce d'une intervention concertée des grandes banques centrales pour fournir des liquidités en dollars.
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Wall Street a enchainé ce jeudi une quatrième séance consécutive de hausse. Pourtant, les statiques macro-économiques du jour sont moins bonnes que prévu. Mais les investisseurs saluent l'annonce par la Réserve fédérale, la Banque centrale européenne et leurs homologues anglaise, suisse et japonaise de "trois opérations d'apport de liquidité en dollar". Cette intervention doit notamment soulager les banques européennes, qui s'envolent en Bourse.

A la clôture, le Dow Jones gagne 1,66% à 11.433 points, le Nasdaq progresse de 1,34% à 2.607 points et le S&P 500 s'adjuge 1,72% à 1.209 points.

Sur le front des statistiques, les demandes hebdomadaires d'allocations de chômage ont augmenté contre toute attente la semaine dernière, remontant à 428.000 alors que les économistes attendaient en moyenne 410.000 inscriptions. La moyenne mobile sur quatre semaines, plus représentative de la tendance, est elle aussi repartie à la hausse. En revanche, le nombre de chômeurs indemnisés a légèrement reculé.

Par ailleurs, la production manufacturière dans la région de New York a accéléré sa contraction en septembre. L'indice Empire State est ainsi tombé à son plus bas niveau depuis novembre, à 8,82. Il s'agit du quatrième mois consécutif en territoire négatif, après -7,72 en août. Les analystes tablaient en moyenne sur un indice à -4,00.

Enfin, les prix au détail ont augmenté de 0,4% en août, un rythme deux fois plus élevé que celui attendu par les marchés. En variation annuelle, la hausse est de 3,8%, la plus élevée depuis septembre 2008. Hors alimentation et énergie, la progression des prix ressort à 0,2% en août, comme prévu par les économistes. Sur un an, les prix ont grimpé de 2,0%, le plus fort pourcentage depuis novembre 2008.

Du côté des valeurs, Netflix plonge de 18,91% à 169,25 dollars. Le loueur de DVD par courrier est sanctionné après avoir abaissé sa prévision de nombre d'abonnés à la fin du troisième trimestre, après l'entrée en vigueur de sa nouvelle politique tarifaire. Le groupe n'attend plus que 24 millions de clients, contre 25 millions précédemment. Par rapport au deuxième trimestre, le nombre d'abonnés devrait avoir baissé alors que Netflix parvenait trimestre après trimestre à élargir sa clientèle.

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