Wall Street à nouveau plombé par l'Europe

Après cinq séances consécutives de hausse, les indices américains ont ouvert en nette baisse, lundi, une nouvelle fois plombés par les difficultés des pays de la zone euro à s'entendre sur le cas grec.
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La Bourse de New York creusait ses pertes lundi peu après l'ouverture, les inquiétudes concernant la situation budgétaire de la Grèce reprenant le dessus à la suite d'une réunion européenne jugée décevante : le Dow Jones perdait 2,53 % et le Nasdaq 3,01 %.

Vers 14H05 GMT, le Dow Jones Industrial Average lâchait 224,44 points à 11.284,65 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, 49,30 points à 2.573,01 points. L'indice élargi Standard & Poor's 500 reculait de 2,07% (25,21 points) à 1.190,80 points.

Le ministre des Finances grec Evangélos Vénizélos devait se soumettre au verdict de la troïka représentant zone euro et Fonds monétaire international lors d'une téléconférence prévue vers 16H00 GMT.

Avant cette échéance, les investisseurs accueillaient avec déception la réunion qui s'est tenue pendant le week-end entre ministres européens des Finances en Pologne. Les dirigeants de la zone euro y ont montré leurs désaccords, et ont réitéré qu'ils conditionnaient toute poursuite de l'aide à des avancées d'Athènes.

"Certaines informations indiquent que la Grèce va bien recevoir la prochaine tranche d'aide, certains disent que ce n'est pas garanti", a commenté Patrick O'Hare, du site financier Briefing.com. "Quoi qu'il en soit, les dirigeants européens ont une nouvelle fois tergiversé, au moment où le marché commençait à espérer qu'ils allaient reconnaître que leurs tergiversations avaient été une erreur", a-t-il estimé.

Vendredi, Wall Street avait fini en hausse pour la cinquième séance de suite: le Dow Jones avait gagné 0,66%, le Nasdaq 0,58% et le S&P 500 0,57%.

Sur le front des valeurs, Boeing recule de 3,32 % malgré des déclarations encourageantes de l'avionneur indiquant qu'il prévoyait de recevoir des "centaines" de nouvelles commandes et engagement pour la version remotorisée du 737.

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Commentaires 3
à écrit le 19/09/2011 à 19:51
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je crois qu il serait tant d arrêter d emmerder le monde avec cette histoire pour un pays dont la population se compte en 0 000..........pour cent sur notre planete et qui plus est pas specialement important sauf pour nos nantis de tous poils qui y ...

à écrit le 19/09/2011 à 19:36
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la Grèce a bon dos. Elle cache de moins en moins la faillite US qui va exploser ce dernier trimestre 2011. Alors ce sera la faute à qui? à pas de chance? quel argument vont nous trouver les joyeux cowboys ?

à écrit le 19/09/2011 à 14:56
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Et si c'était plutôt lié à la perspective de la récession qui s'installe aux USA ? Le cas grec n'est finalement que le précurseur de ce qui attend les pays surendettés...

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