Dans le sillage de vendredi, les indces américains ont une nouvelle fois cédé du terrain, lundi, à l'occasion de la première séance hebdomadaire. Le Dow Jones a conclu la séance sur un repli de 2,36 % à 10.655,30 points tandis que le S&P 500 a cédé 2,85 % à 1.099,23 points et le Nasdaq a concédé 3,29 % à 2.335,83 points.

Une fois de plus ce sont les craintes qui pèsent sur la situation en zone euro et les incertitudes toujours plus lourdes entourant le règlement du cas grec qui ont fait flancher les places américaines. La Grèce a en effet annoncé qu'elle n'atteindra pas ses objectifs de déficit en 2011 et 2012 prévus dans le cadre du plan de sauvetage. Ce dépassement de l'objectif de déficit 2011 signifie que la Grèce aura besoin de 2 milliards d'euros supplémentaires ne serait-ce que pour financer ses dépenses cette année.

Ces craintes ont totalement occulté les bonnes nouvelles de la journée au niveau macro-économique. En effet, les investisseurs avaient pourtant eu en début de journée des motifs de satisfaction avec l'indice d'activité manufacturière sur le mois de septembre calculé par l'Institute of Supply Management (ISM), qui est ressorti à 51,6 le mois dernier contre 50,6 en août et 50,5 attendu.

Par ailleurs, la composante des prises de commandes, qui préfigure l'évolution de l'activité pour les mois à venir, est restée stable à 49,6.

Mais cela n'a pas finalement pas suffit à appaiser les craintes des investisseurs sur l'interminable problème de la dette souveraine en zone euro.

Sur le front des valeurs, Yahoo a bien rebondi avec un une hausse de 3 %, profitant des déclarations du fondateur et directeur général du géant chinois du commerce en ligne Alibaba, Jack Ma, qui s'est dit "très intéressé" par un rachat de Yahoo si l'opportunité se présente. Ce dernier a indiqué avoir eu des discussions avec d'autres acheteurs potentiels.

Hewlett-Packard  a progressé de plus de 1 %. Le titre du fabricant de micro-ordinateurs et d'imprimantes est tellement bas qu'il pourrait commencer à remonter, estime Barron's.

Citigroup  qui a cédé plus de 1 %, fait l'objet d'une enquête de la part du régulateur japonais qui s'intéresse à la vente par la banque de produits financiers, a-t-on appris samedi d'une source proche du dossier. L'agence japonaise des services financiers cherche notamment à savoir si Citigroup n'a pas manqué à des obligations d'information. Elle tente aussi de déterminer si la banque n'est pas impliquée dans des opérations de blanchiment.

Ford est resté stable après avoir fait part samedi de son optimisme quant à l'évolution de ses ventes en Russie en dépit d'un contexte économique difficile.