La Bourse de Tokyo a terminé en baisse de 2,21% mercredi, à un plus bas de trois semaines, les investisseurs redoutant que le référendum annoncé en Grèce ne compromette le plan européen de sauvetage et n'aggrave la crise de la dette de la zone euro. L'indice Nikkei a perdu 195,10 points à 8.640,42 et le Topix, plus large, a cédé 15,92 points (-2,11%) à 738,58.
Jeudi est un jour férié au Japon, ce qui a poussé certains investisseurs à se délester de leurs actifs. "Avec tant d'incertitude entourant l'Europe, certains investisseurs jugent effrayant de prendre des positions acheteuses à l'approche d'un jour férié", explique Norihiro Fujito, stratège investissement chez Mitsubishi UFJ Morgan Stanley Securities.
Nomura Holdings a chuté de 4,08% après avoir affiché sa première perte trimestrielle en deux ans et demi et annoncé de nouveaux objectifs de réduction des coûts en vue d'affronter des conditions de marché, dont l'un des dirigeants du groupe a jugé qu'elles étaient peu ou prou aussi rudes que celles de la crise financière de 2008.
Sony a également perdu du terrain (-3,55%) à l'approche de la publication de ses résultats, annoncés en clôture. Les investisseurs redoutent une révision à la baisse de son objectif en raison des inondations en Thaïlande qui perturbent sa production d'appareils photo.
Nissan a lui aussi vu son titre céder 2,77%, alors qu'il doit publier ses résultats dans la journée. Ses ventes ont pourtant progressé de 18% en octobre aux Etats-Unis alors que celles de Toyota et Honda ont décliné respectivement de 3,4% et 3,7%.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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