Si jusqu'ici les efforts déployés par les partenaires européens pouvaient entretenir une lueur d'espoir dans les rangs des investisseurs, ils semblent bien que la décision du Premier Ministre, Georges Papandréou, de soumettre les mesures d'austérité à référendum, a irrémédiablement poussé ces derniers à capituler.
Plus que celle de la veille, la séance du jour illustre bien ce renoncement. Après avoir perdu pourtant près de 7 % mardi, l'Athex Composite se distingue mercredi matin par l'absence de rebond ne serait-ce que technique. L'indice de référence (-0,79 %) flirte tout au plus avec ses niveaux de la veille.
Malgré tout, comme sur les autres places, c'est le compartiment bancaire qui se distingue à la hausse à Athènes. Le secteur compte cinq valeurs sur les dix plus fortes hausses. En tête desquelles National Bank of Greece (+4,76 %), Alpha Bank (+4,09 %) et Piraeus Bank (+3,52 %).
Bien entendu, dans ces conditions, l'Athex Composite figure parmi les pus fortes baisses mondiales depuis le début de l'année avec un recul d'un peu plus de 47 %. Du reste, ce n'est pas l'indice grec qui enregistre la plus mauvaise performance sur la période mais celui ... de Chypre avec une chute de 66 %.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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