Vent de nervosité sur les marchés mondiaux depuis jeudi soir. La faute à des indicateurs de reprise économique moins marqués que prévu (notamment l'indice des directeurs d'achats du secteur industriel aux Etats-Unis, l'ISM manufacturier). Les investisseurs attendent avec impatience ce vendredi les chiffres mensuels de l'emploi américain, sachant que même en cas de retour de la croissance, les embauches mettent du temps à repartir.
La Bourse de Tokyo clôture en forte baisse: -2,47% à 9.731,87 points. Hier soir, la Bourse américaine avait piqué du nez : à la clôture, le Dow Jones recule de 2,09% à 9.509 points, le Nasdaq abandonne 3,06% à 2.057 points et le S&P 500 cède 2,58% à 1.030 points. Les marchés américains venaient pourtant de signer leur meilleur trimestre depuis onze ans avec un bond de 15%.
A Paris aussi, la journée de jeudi a été morose après le meilleur trimestre depuis dix ans. Le CAC 40 a reculé de 1,97% à 3721 points. Certains spécialistes parient sur une nette consolidation que verrait l'indice retomber sur les 3500 points. L'espoir de toucher les 4000 points avant la fin de l'année s'éloigne. Ce vendredi, la tendance se confirme: le CAC repasse nettement sous les 3.700 points et plonge vers les 3600 points.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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