Wall Street s'inscrit dans le vert ce lundi, après avoir reculé la semaine dernière. L'ISM des services ressort à 50,9 en septembre alors que le consensus tablait sur 50.

Les marchés attendent encore les premières publications de résultats du troisième trimestre. Selon les prévisions des analystes de Bloomberg, les entreprises américaines devraient enregistrer un neuvième trimestre consécutif de baisse de leurs profits, puis rebondir l'année prochaine.

Vers 16h15, le Dow Jones gagne 0,32% à 9.518 points, le Nasdaq 0,43% à 2.057 points et le S&P 500 0,58% à 1.031 points.

Du coté des statistiques, l'indice ISM des services est meilleur qu'attendu. Il atteint 50,9 en septembre alors que le consensus s'établissait à 50 points, niveau symbolique puisqu'il distingue zone d'expansion et de récession. C'est la première fois depuis mai 2008 que cet indice passe la barre des 50. En août, il atteignait 48,4 points.  La composante des nouvelles commandes ressort à 54,2 en septembre, contre 49,9 en août.

Du coté des entreprises, Brocade Commununications Systems avance de 15,95% à 8,87 dollars, Hewlett-Packard de 0,31% à 45,42 dollars, alors qu'Oracle recule de 0,49% à 20,24 dollars. Selon le Wall Street Journal, Brocade, spécialiste des équipements de stockage, se serait mis en vente. Oracle et Hewlett-Packard pourraient être candidats au rachat.

Yahoo abandonne 0,45% à 16,77 dollars et Microsoft perd 1,36% à 24,62 dollars. Fin juillet, les deux entreprises avaient annoncé un partenariat de dix ans dans la recherche sur internet et la publicité en ligne, avec pour objectif de mieux concurrencer Google (+0,1% à 485,26 dollars). Mais ce lundi, Steve Ballmer, directeur général de Microsoft, a déclaré que son entreprise ne prévoit pas de se lancer dans des acquisitions lui permettant de remettre en cause la position de numéro un de Google dans la recherche sur internet.  Steve Ballmer a également annoncé que les prochaines années seront les meilleures que l'industrie des technologies de l'information a connu jusqu'à maintenant.

Comcast (+0,27% à 15,27 dollars) et General Electric (+2,27% à 15,69 dollars) étudient un projet de scission de NBC Universal, filiale médias de General Electric (dont le français Vivendi détient 20%), qu'ils valorisent à 30 milliards de dollars.

Du coté des valeurs bancaires, Bank of America gagne 2,63% à 16,77 dollars. Le groupe devrait désigner son nouveau directeur général dès cette semaine. L'actuel directeur général, Ken Lewis, a annoncé son départ à la retraite la semaine dernière. Le procureur général de New York, Andrew Cuomo, a fait savoir que le retrait de Kenneth Lewis ne remettait en cause les investigations en cours sur les conditions de rachat de Merrill Lynch.

Goldman Sachs s'octroie 1,89% à 183,06 dollars. La banque pourrait recevoir 1 milliard de dollars si CIT Group est place sous la protection du Chapitre 11 de la loi sur les faillites, selon le Financial Times.
Goldman Sachs a accordé une aide financière de 3 milliards de dollars au spécialiste du crédit aux entreprises en juin 2008.

Wells Fargo progresse de 5,37% à 27,69 dollars, JP Morgan de 2,9% à 43,08 dollars, et Morgan Stanley de 0,71% à 29,68 dollars après le relèvement de recommandation de Goldman Sachs.

Blackstone Group prend 1,86% à 13,70 dollars. Le fonds de capital-investissement serait en discussion pour le rachat des parcs de loisirs d'Anheuser-Bush pour 2,5 ou 3 milliards de dollars.

Prudential Financial avance de 4,06% à 48,64 dollars. Le numéro deux des assurances-vie aux Etats-Unis envisagerait de céder ses activités d'investissement et de gestion d'actifs en Corée du Sud.

PepsiCo (-0,76% à 60,44 dollars) vient d'annoncer son intention de créer une nouvelle filiale d'embouteillage qui rassemblerait de PepsiBottling (-0,4% à 37,10 dollars) et PepsiAmericas (-0,17% à 29 dollars) aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. La nouvelle entité, PepsiCo Bottling North America (PBNA), regroupera les trois quarts environ des volumes d'embouteillage du groupe en Amérique du Nord.

Ford Motor gagne 2,34% à 7,01 dollars. Selon le Financial Times, un groupe d'investisseurs, que Ford refuse de nommer, serait intéressé par la reprise de sa filiale Volvo.