Sans surprise, les valeurs technologiques sont particulièrement bien orientées. L'américain Intel a publié hier un bénéfice et un chiffre d'affaires supérieurs aux attentes. Du coup, le fabricant de semi-conducteurs STMicroElectronics prend la tête des hausses du CAC avec un bond de 3,7% à 6,90 euros. Alcatel avance de 1,86% à 3,30 euros. Hors CAC 40, Soitec est en tête du SBF 120 avec une progression de 4,7% à 12,32 euros. Atos Origin prend 1,4% à 36,56 euros.

ArcelorMittal est toujours très bien orienté avec un gain de 3,2% à l'ouverture à 26,60 euros. Le sidérurgiste profite de la remontée des cours du pétrole. Le baril a dépassé les 75 dollars dans les échanges électroniques en Asie ce matin. Total, la première capitalisation du CAC, soutient la tendance avec un gain de 1,6% à 41,40 euros et le groupe parapétrolier Vallourec avance de 1,85% à 118,90 euros.

Les valeurs bancaires se reprennent. Crédit Agricole gagne 2,7% à 14,82 euros. La banque verte a annoncé ce matin le remboursement des 3 milliards d'euros d'aides de l'Etat. Société Générale rebondit de 2,75% à 47,22 euros et Dexia prend 0,35% à 6,06 euros. BNP Paribas enregistre un gain de 0,33% à 54,34 euros et hors CAC 40, Natixis avance de 1,65% à 4 euros.

Rebond également pour les valeurs cycliques : Schneider s'octroie 2,42% à 73,95 euros, Alstom avance de 1,77% à 51,72 euros. Saint Gobain, Lafarge et Bouygues enregistre des progressions plus modestes, entre 0,4 et 0,75%.

Les constructeur automobile et en particulier Peugeot sont toujours à la fête. La marque au lion affiche une hausse de 2,3% à 23,30 euros après avoir déjà signé la veille la plus forte hausse du CAC. Renault progresse de 1,53% à 35,76 euros.

Hors CAC 40, Foncière des régions abandonne 1,16% à 77,80 euros après l'annonce d'un rachat d'immeubles de plus de 260 millions d'euros.

On ne compte que deux baisses sur le CAC ce matin. Pernod Ricard abandonne 1,44% à 54,85 euros. Le titre souffre d'un abaissement de recommandation d'Exane BNP Paribas.

EADS recule de 0,34% à 14,64 euros. Le groupe européen est pénalisé par l'envolée de l'euro face au dollar. Au-delà de 1,49 dollar pour un euro, il estime sa survie menacée. Or en ce moment même, la monnaie européenne flirte avec cette barre.

Côté marchés pétroliers, la tendance est aussi à la hausse. Le baril de WTI américain s'échange contre 74,85 dollars et celui de Brent de la mer du Nord contre 73,13 dollars.

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