Wall Street évolue en nette hausse ce lundi alors se profile une nouvelle semaine très riche en résultats d'entreprises. Après la clôture, Apple et Texas Instruments ouvriront le bal. Suivront Boeing, Coca-Cola, Microsoft, Pfizer, Caterpillar, Schlumberger ou encore de la banque Wells Fargo. La semaine sera également marquée par la publication du traditionnel Livre beige de la Réserve fédérale, dont les commentaires sur la conjoncture sont particulièrement attendus.

Vers 19h, le Dow Jones prend 1% à 10.096 points, le Nasdaq progresse de 0,89% à 2.176 points et le S&P 500 gagne 0,95% à 1.098 points.

Du côté des valeurs, General Electric cède 0,12% à 16,06 dollars. Selon le Wall Street Journal, le conglomérat géant américain et Vivendi diffèreraient d'environ 500 millions de dollars (340 millions d'euros) dans leurs négociations sur le prix que devrait recevoir le groupe français pour sa participation dans NBC Universal, dont il détient 20% du capital. General Electric, qui possède les 80% restants du capital, souhaiterait céder 51% de sa filiale à Comcast, le premier câblo-opérateur américain. En cas d'accord entre GE et Vivendi, le rapprochement entre NBC et Comcast pourrait avoir lieu le mois prochain, poursuit le quotidien américain.

Caterpillar grimpe de 4,21% à 56,87 dollars. Le premier fabricant mondial d'engins de chantier profite du relèvement de la recommandation émise par RBC Capital Markets. L'intermédiaire est passé à "surperformer" sur le titre, estimant que le groupe faisait partie des compagnies qui devraient le plus bénéficier de la reprise de l'économie mondiale. Caterpillar publiera ses résultats trimestriels ce mardi.

Au chapitre des résultats justement, Hasbro a publié une hausse de 9% de ses profits au troisième trimestre, à 150 millions de dollars. C'est mieux que les attentes, le bénéfice par action (BPA) ressortant à 99 cents soit 6 cents de mieux que le consensus. En revanche, le chiffre d'affaires du deuxième fabricant mondial de jouets est décevant, en baisse de 2% sur un an, à 1,28 milliard de dollars. Les marchés avaient anticipé des ventes de 1,33 milliard. Le titre chute de 4,30% à 28,25 dollars.

Le premier groupe de presse américain Gannett s'adjuge 2,14% à 13,28 dollars. L'éditeur de "USA Today", quotidien le plus lu outre-Atlantique, a dégagé un bénéfice net de 74 millions de dollars entre juillet et septembre. Par action, cela représente 44 cents une fois les éléments exceptionnels exclus, contre 41 cents escomptés par les opérateurs. Handicapé par l'érosion de ses ventes et par les conditions difficiles sur le marché publicitaire, Gannett a accusé une chute de 18% de son chiffre d'affaires sur la période, tombé à 1,33 milliard de dollars. Un chiffre conforme aux attentes.

Sur le secteur financier, CIT Group s'envole de 9,91% à 1,23 dollar. L'investisseur Carl Icahn propose de garantir un prêt de 6 milliards de dollars qui permettrait selon lui à la société d'économiser 150 millions de dollars de frais. Le spécialiste crédit aux petites et moyennes entreprises a lancé le 1er octobre un programme d'échange de dettes pour réduire le montant de sa dette d'au moins 5,7 milliards de dollars. En cas d'échec, il prévoit de se placer sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites.

Sprint Nextel gagne 1,15% à 3,51 dollars. L'opérateur des télécoms a annoncé ce lundi le rachat de sa filiale d'Internet sans fils iPCS pour 831 millions de dollars, dont 405 millions de dollars de reprise de dette. Sprint compte réaliser 30 millions de dollars de synergies annuelles grâce à cette transaction. Cette dernière prendra la forme d'une offre publique d'achat au cours de laquelle le groupe va offrir 24 dollars par action de sa cible, soit une prime de 34% par rapport au cours de clôture de vendredi. iPCS bondit donc de % à dollars dollars.

Enfin, CME Group abandonne 0,18% à 312,29 dollars. Le gérant du principal marché mondial de produits dérivés (le Chicago Mercantile Exchange) est en discussion en vue du rachat du Chicago Board Options Exchange (CBOE), numéro un américain des options. Le montant de l'opération pourrait atteindre 5 milliards de dollars, rapporte le Chicago Business.