Avec un bond de près de 7% lors des premiers échanges vendredi matin, l'action M6 a caracolé en tête du SBF 120 toute la journée. A la clôture, le titres'échange contre 18,50 euros (+6,6%), un niveau proche de son plus haut depuis un an (18,72 euros). Une hausse liée au chiffre d'affaires du groupe publié jeudi soir.
Le groupe M6 y a annoncé avoir réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 296 millions d'euros marquant ainsi une hausse de 9,2% sur un an et masquant par la même occasion le repli de 2,7% des recettes publicitaires de la chaîne M6 à 114,6 millions d'euros. En revanche, avec un bond de 31,2% du chiffre d'affaires, les chaînes numériques et autres médias permettent au groupe d'afficher une croissance positive au troisième trimestre.
Ces chiffres dépassent très nettement les estimations des analystes lesquels s'attendaient à un chiffre d'affaires de 256 millions d'euros.
Dans son communiqué, le groupe met en avant les "nouveaux succès d'audience sur les créneaux horaires stratégiques" citant notamment le "19.45", journal télévisé lancé le 7 septembre dernier réunissant "2,4 millions téléspectateurs en moyenne, soit 20% de plus que le 6 Minutes".
Sur neuf mois, en revanche, le chiffre d'affaires est quasiment stable (-0,6%) à 980,2 millions d'euros, subissant un repli plus marqué des recettes publicitaires de la chaîne M6 (-11,4%). Le groupe insiste également sur sa trésorerie nette portée à 28,6 millions d'euros au 30 septembre contre 2,1 millions un an plus tôt.
Si le groupe souligne l'amélioration du marché publicitaire de la télévision au troisième trimestre comparé au 1er semestre (-14,1%), il reste prudent et attend "une confirmation de cette reprise avant d'extrapoler pour 2010 les tendances observées sur cette fin d'année 2009".
(retrouvez le communiqué du groupe M6).
Dans son sillage, la valeur TF1 prend plus de 2,82% à 11,66 euros. Les groupes publicitaires en profitent également. Publicis et Havas gagnent respectivement 1,28% et 2,45%.
« Quand nous mettrons le pied sur l'accélérateur, nous serons difficiles à égaler » (Joelle Pineau, directrice de la recherche en IA chez Meta)
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