Avec une baisse de 2,15% à 12,95 euros, le titre EADS enregistre la moins bonne performance du CAC mercredi. Une fois de plus, les performances de l'entreprise ne sont pas en cause, plutôt les caractéristiques propres à son marché.
Dans un secteur aussi mondialisé que l'aéronautique, le dollar est roi. Les transactions sont toutes libellées dans la devise américaine. Mais EADS, lui, et surtout l'avionneur Airbus, sa principale filiale, a des coût de production en euro. La compétitivité du groupe diminue donc au fur et à mesure que le billet vert se déprécie.
Le groupe a déjà prévenu il y a quelques mois qu'au-delà du seuil de 1,35 dollar, toute augmentation de 10% de l'euro par rapport au billet vert représente un coût de 1 milliard d'euros pour son groupe. Thomas Enders, président d'Airbus, a ajouté sur BFM il y a un mois qu'avec 1 euro à 1,49 dollar, la survie même de l'avionneur était menacée, car il risquait de devoir vendre ses appareils à perte.
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