Le marché parisien poursuit son mouvement baissier

Dans un marché particulièrement volatile, l'indice parisien qui a passé une grande partie de la journée dans le vert, a conclu en recul de 0,34 %, ce malgré quelques évolutions sur le plan politique en Europe.
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Plus volatile que jamais. C'est en substance ce qui peut résumer l'état des marchés d'actions jeudi soir au terme d'une séance très indécise. En témoigne, le parcours du CAC 40 qui après avoir ouvert en nette baisse et passé une grande partie de la journée dans le vert a finalement conclu en baisse de 0,34 % à 3.064,84 points.

Cette volatilité a notamment été entretenue par une anémie des volumes qui n'ont pas excédé les 3 milliards d'euros échangés sur le CAC 40, contre 3,4 milliards la veille.

Cette baisse intervient paradoxalement alors que le contexte politique en Europe, notamment en Italie et en Grèce, tendait à s'éclaircir. Les craintes d'un enlisement politique dans ces deux pays et, par conséquent, financier avaient fait chuter les marchés.

En effet, la Grèce s'est trouvée un nouveau chef de gouvernement en remplacement de George Papandréou, en la personne de Lucas Papadémos, vice-président de la BCE qui devra prochainement composer un gouvernement d'union nationale.

Par ailleurs, en Italie, les investisseurs semblaient également se réjouir de la perspective de voir Mario Monti, ex-commissaire européen à la concurrence, succéder à Silvio Berlusconi, ce dernier lui ayant par ailleurs officialisé son soutien.

En outre, ils ont été en partie soulagés de voir le Trésor italien parvenir à ses fins lors de son émission obligataire. L'adjudication qui était un véritable test après l'annonce de la démission à venir du Cavaliere, a permis au Trésor de lever 5 milliards d'euros - avec un ratio de couverture de 1,989. Du reste, l'opération s'est faite dans des conditions particulièrement difficiles puisque l'Italie a vu ces taux à un an atteindre 6,087 % contre 3,57 % lors d'une précédente émission similaire, le 11 octobre.

Autre motif de satisfaction, les dernières statistiques aux Etats-Unis ont agréablement surpris les marchés. Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux Etats-Unis ont diminué contre toute attente lors de la semaine au 5 novembre, à 390.000 contre 400.000 (révisé) la semaine précédente.

Le déficit commercial des Etats-Unis a été moins élevé que prévu en septembre, diminuant par rapport au mois précédent alors qu'il était prévu en hausse, grâce à des exportations sans précédent et à un ralentissement des importations en provenance de Chine.

Sur le front des valeurs, la plus forte hausse est revenue à EADS qui s'est adjugé 5,03 % après l'annonce de résultats trimestriels nettement meilleurs qu'attendu. Inversement la plus forte baisse est revenue à Safran qui a rendu 5,62 %.

Sur le marché des changes, la monnaie unique se reprenait un peu jeudi après avoir cédé plus de 2 % face au billet, la veille. A la clôture des marchés, un euro s'échangeait contre 1,359 dollar.

De leur côté, les cours du pétrole s'appréciaient légèrement. Le baril de Brent de la Mer du Nord s'échangeait contre 113,05 dollars (+0,75 %) tandis que le WTI prenait de son côté 1,66 % à 97,39 dollars.

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